jeudi, septembre 28, 2023

Bureaucratie : Le Maroc va réduire de 45 % la paperasserie exigée des investisseurs

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Grâce à une nouvelle réforme, le gouvernement marocain a réduit de 45% le volume de la paperasse exigée des investisseurs, a déclaré lundi le ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative du pays, Ghita Mezzour.

S’exprimant lors d’une réunion de la Commission nationale pour la simplification des procédures administratives, Mezzour a expliqué que les efforts du gouvernement pour numériser les procédures administratives ont conduit à une baisse de 60% du volume des documents requis pour approuver un projet d’investissement.

Grâce au portail numérique « CRI invest », le volume de la paperasserie a également été réduit de 50% pour les investisseurs déposant une demande d’acquisition de locaux commerciaux, de 33% dans le cas d’une demande de construction de locaux, et de 45% pour ceux qui demandent des licences d’exploitation, a ajouté Mezzour.

En ce qui concerne les mesures prises pour réduire le volume de la paperasserie, le ministre a déclaré que le ministère avait adopté cinq techniques, notamment le remplacement de certains documents, la suppression de certains documents inutiles et l’acquisition directe de certains autres documents au lieu de demander aux investisseurs de les soumettre.

Le Maroc est réputé pour avoir un « processus administratif meurtrier », notent les observateurs. Les procédures bureaucratiques longues et souvent compliquées entravent les efforts du pays pour améliorer son climat des affaires.

Selon l’Institut marocain d’analyse politique, un groupe de réflexion, la bureaucratie dans le pays fait obstacle à des réformes économiques majeures.

Le pays d’Afrique du Nord a tenté de s’attaquer à certains des obstacles structurels aux investissements par des réformes administratives, allant jusqu’à créer un ministère chargé de ce processus.

Ces dernières années, le Maroc s’est efforcé de décentraliser et de numériser les processus administratifs afin de les rendre plus accessibles.

Cependant, malgré les efforts continus pour réformer l’administration publique, celle-ci souffre toujours d’un certain nombre de déficiences structurelles.

Les recherches suggèrent que l’administration marocaine, à partir de 2022, souffre d’une « faiblesse dans la performance et dans la qualité des services fournis aux citoyens », et « ne parvient pas » à répondre aux « plaintes et demandes de renseignements » des citoyens.

Le rapport souligne également que l’administration publique marocaine est en proie à un usage « excessif » du pouvoir et de l’influence, à la « complexité » des procédures et à de « longues attentes » pour la délivrance de certains documents administratifs.

 

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