Concernant la hausse des prix au Maroc, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a démenti ce qui a été rapporté récemment concernant « l’incapacité du gouvernement à contrôler les prix et à surveiller les marchés et la qualité des différents produits de consommation ».
Lors de la conférence de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, Mustapha Baitas, a expliqué que « le gouvernement, depuis toujours et depuis sa nomination, ainsi que ses services effectuent un travail quotidien à travers les commissions mixtes désignées à cet effet, qui sont présidées par les walis et les gouverneurs dans les différentes régions du Royaume ».
En interaction avec les questions des journalistes, le porte-parole du gouvernement a présenté des données et des indicateurs indicatifs sur les résultats des opérations de surveillance du marché du 1er janvier au 22 février 2023.
Ainsi, Baitas a indiqué que « les interventions des commissions mixtes ont concerné la surveillance de 64 340 magasins de production, de stockage, de gros et de détail, et ont permis de relever 3 325 infractions ».
Pour ce qui est de la qualité, l’équivalent de 400 tonnes de produits impropres à la consommation ou non conformes ont été saisis et détruitsa déclaré le responsable gouvernemental aux médias, notant que l’année dernière, de début janvier à fin décembre 2022, 308 543 magasins de production, de stockage, de gros et de détail ont été contrôlés, ce qui a conduit à l’énumération de 12 452 infractions, à la suite de quoi 2 597 avertissements ont été émis tandis qu’un rapport prouvant les violations a été envoyé au procureur du Roi à l’encontre de 9 855 personnes.
Les opérations de contrôle de qualité menées en 2022 ont permis de saisir des quantités de produits estimées, selon le porte-parole du gouvernement, à environ 1 108 tonnes.
En réponse à une question sur le sort de ses produits saisis, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement a expliqué que les services concernés s’en débarrassent. Quant aux matériaux impropres à la consommation, leur sort est la « destruction », tandis que les « saisies encore valables sont vendues aux enchères publiques ».