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Bachar Al-Assad : "Mon départ de Syrie n'était pas planifié, et la lutte continue"

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La page officielle de la présidence syrienne a publié ce lundi, sur Telegram et Facebook, un communiqué contenant les premières déclarations de l'ex-président syrien Bachar Al Assad depuis la chute de son régime le 8 décembre 2024.

Dans ce communiqué, diffusé en arabe et en anglais, Bachar Al Assad est revenu sur les circonstances de son départ de la Syrie et sur les derniers jours ayant précédé l'effondrement de l'armée et des institutions de l'État.

Al Assad y affirme que son départ de Syrie "n'était pas planifié". Il aurait, selon ses dires, demeuré à Damas jusqu'aux premières heures du dimanche 8 décembre 2024, avant d'être transféré, en coordination avec la Russie, vers la base militaire de Hmeimim à Lattaquié.

Selon la déclaration, ces heures critiques ont été marquées par l'avancée des factions armées à l'intérieur de Damas et l'intensification des attaques de drones contre la base de Hmeimim. La direction russe aurait alors demandé l'évacuation immédiate de Bachar al-Assad vers la Russie dans la soirée du 8 décembre, après la chute des derniers bastions de l'armée syrienne dans la région.

L'ex-président a nié toute abdication de ses responsabilités, affirmant qu'il n'avait jamais envisagé de se retirer. Il a assuré qu'il était resté déterminé à poursuivre le combat "jusqu'au dernier moment".

Il a déclaré : « Celui qui a refusé, dès le premier jour de la guerre, d’échanger le salut de son pays contre son propre salut ou de négocier le sort de son peuple contre des offres et des promesses, est le même qui s’est tenu aux côtés de son armée et de son peuple durant les années les plus difficiles de la guerre. »

Al Assad a souligné que sa démarche n'était pas motivée par une quête de pouvoir, mais par un projet national qu'il disait puiser dans la confiance du peuple qui avait cru en lui.

Il a ajouté : « Lorsque l'État tombe entre les mains du terrorisme et qu'il n'est plus possible d’apporter quoi que ce soit, le poste devient vide de sens. Mais cela ne signifie pas abandonner l’appartenance nationale à la Syrie, qui reste immuable quelles que soient les circonstances. »

En outre, Bachar Al-Assad a adressé un dernier message : « La Syrie redeviendra libre et souveraine. Je continue de croire en la capacité du peuple syrien à préserver son État et à restaurer sa dignité et sa souveraineté. »

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