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Aziz Akhannouch.. un chef du gouvernement à la hauteur de l’ambition de Sa Majesté le Roi

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Les crises majeures changent le destin des pays, renforcent la volonté des peuples, construisent les hommes et révèlent leur force, un dicton qui s'applique à l'homme de la scène actuelle, Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. Le politicien qui a été bombardé par les crises,  qui a montré la force de l'homme à affronter les crises en silence, avec endurance, avec patience et détermination.

Nous pouvons différer dans l'évaluation de la politique de cet homme, mais nous ne pouvons pas nier qu'il est le meilleur chef du gouvernement à l'ère de la nouvelle constitution, il est plutôt parmi les meilleurs chefs du gouvernement qui ont dirigé des gouvernements successifs dans l'histoire du Maroc.

L'homme a su affronter les crises et les transformer en opportunité dans le but de trouver des solutions efficaces pour les affronter, en se dirigeant vers l'avenir et s'approprier ses outils.

De ce point de vue, si les crises constituent un test des capacités des gouvernements à faire face aux crises d'urgence, et leur disposition à faire face à leurs diverses répercussions, alors les crises de l'épidémie, de la sécheresse et de la flambée des prix ont montré la compétence et la capacité d'Akhannouch dans la gestion rationnelle et audacieuse de ces derniers , sa réussite à gérer la crise concernant le dialogue social avec les syndicats du secteur public et privé ne sont que la preuve de l'importance du rôle du leadership pour faire face aux crises et leur trouver des solutions.

Sur la base de ce que nous avons dit précédemment, et contrairement à ce que certains croient, Aziz Akhannouch est pleinement conscient de la difficulté face à cette situation, et des répercussions de la sécheresse, de l'épidémie et des crises de prix élevés sur le citoyen, ce qui a souligné Akhannouch lors de son inauguration de l'université d'été de la jeunesse du RNI les 9 et 10 septembre derniers à Agadir, en s'appuyant - en même temps sur la préservation d'une situation normale dans un contexte mondial très exceptionnel. Il a mentionné un ensemble de mesures prises par le gouvernement pour faire face à la crise, préserver le pouvoir d'achat des citoyens, soutenir les familles et les professionnels, ainsi ouvrir le dialogue avec les syndicats.

Le gouvernement d'Aziz Akhannouch a travaillé tout au long de la première année de son mandat sur trois priorités, que sont la santé, l'éducation et l'emploi, en lançant des ateliers de dialogue social avec les syndicats, en initiant des réformes majeures dans tous les secteurs publics et privés, et en se tenant aux côtés des groupes concernés par les répercussions de la crise épidémique, de la sécheresse et de la guerre russo-ukrainienne sur les moyens de subsistance.

Avec la ferme conviction du chef du gouvernement, améliorer les bases d'un État social fondé sur la justice sociale est une stratégie qui doit s'appuyer sur des partenariats solides avec les acteurs sociaux. C'est l'un des enjeux qui ont caractérisé l'action du gouvernement d'Aziz Akhannouch, qui a eu des effets directs dans la réduction des trois crises : sécheresse, épidémie et flambée des prix.

Un plan stratégique qui limite les répercussions de la pandémie covid-19.

Après les répercussions de la pandémie sur toutes les composantes de la société marocaine, économiquement et socialement, le gouvernement a recouru pour faire face à cette crise en soutenant tous les secteurs touchés en lançant un plan stratégique qui vise à débourser des indemnités d'un montant de 2000 dirhams au cours des 3 premiers mois de l'année 2022, le gouvernement a également supporté à cet égard les avantages des prêts bancaires pour une période pouvant aller jusqu'à un an, en plus de reporter le paiement des cotisations dues à la CNSS pour une période de 6 mois.

Un plan stratégique dont l'objectif principal était de réduire les répercussions de la pandémie  socialement, psychologiquement et économiquement sur le citoyen, et d'assurer son retour à une vie normale.

Ainsi, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a dévoilé, lors de la séance mensuelle de reddition de comptes du chambre des conseillers, mardi le 5 décembre, que malgré l'ambition de ce plan stratégique, et malgré les efforts du gouvernement, un travail colossal attend encore les composantes de la majorité afin de remettre le pays sur la bonne voie après la pandémie de Corona, mais il confirme sa détermination pour continuer sur la voie de la réforme et du développement, pour un véritable décollage à tous les niveaux.

Institutionnaliser le dialogue social comme voie vers la réforme.

Aziz Akhannouch a appelé à la tenue d'une série de rounds de dialogue social avec les organisations syndicales les plus représentatives, dans le cadre de sa volonté d'activer la haute vision royale visant à institutionnaliser le dialogue social, et à l'élever au rang de choix stratégique, comme il s'est engagé, depuis sa mise en place, à construire des partenariats solides avec les acteurs sociaux, afin de Jeter les bases d'un dialogue social sérieux , régulier, et d'atteindre l'ensemble des engagements sociaux contenus dans le programme gouvernemental.

Dans ce contexte, le gouvernement a atteint ses premiers engagements, puisqu'il a commencé, à partir du mois de septembre, à mettre en oeuvre les résultats du dialogue social, à travers une augmentation immédiate de 5% du salaire minimum dans les secteurs de l'industrie, du commerce et professions libérales (SMIG), et de 10% dans le secteur agricole (SMAG).

Et accélérer le mise en oeuvre des instructions royales relatives à la généralisation de l'assurance maladie obligatoire d'ici la fin de l'année 2022, et accélérer la production du registre social unifié, en tant que mécanisme de ciblage des groupes vulnérables et nécessiteux, pour accorder un soutien financier direct à partir duquel 7 millions d'enfants  bénéficieront, auxquels s'ajouteront 3 millions de familles sans enfant scolarisable, finalisant cette procédure fin 2023.

La généralisation de l'assurance maladie obligatoire est l'un des piliers les plus importants des actions de protection sociale, car elle permettra à 22 millions de bénéficiaires supplémentaires de bénéficier d'une assurance maladie obligatoire qui couvre les frais de traitement, de médicaments et d'hospitalisation, généralisation de l'indemnisation familiale au cours des années 2023 et 2024, dont bénéficieront environ sept millions d'enfants d'âge scolaire , ainsi qu'élargir la base d'inscription dans les systèmes de retraite, et à généraliser l'indemnisation des pertes d'emploi au cours de l'année 2025.

Réhabilitation du système d'enseignement primaire et secondaire.

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a présenté un ensemble de piliers sur lesquels le gouvernement s'est engagé dans les secteurs de l'éducation, de la culture, de la jeunesse et des sports, dans le cadre de la priorité de contribuer au renforcement des piliers de l'État social.

Akhannouch a affirmé l'engagement du gouvernement à réformer l'école publique, à la promouvoir et à lui redonner une considération d'attractivité pour les compétences d'avenir, indiquant que la réussite du défi d'une école de qualité repose sur un regain d'intérêt pour les acteurs de la société civile, pour promouvoir l'école et l'ambition éducative pour progresser vers une réelle égalité des chances, soulignant que la maîtrise de connaissances par les enfants marocains des niveaux primaire et secondaire est une condition nécessaire pour que les universités jouent leur rôle de transfert et d'approfondissement des connaissances.

Les piliers les plus importants du plan d'Akhannouch sont la création d'une formation sélective et renouvelée des enseignants, à travers la création de la Faculté d'éducation pour former les enseignants, dont l'accès se fera sur une base sélective, parallèlement au renforcement des capacités de formation des structures actuelles, en particulier, les centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation pour renforcer la qualité de la formation continue des enseignants. Repensant le métier d'enseignant, M. Akhannouch rappelle qu'il passe aussi par l'amélioration des revenus du professeur en début de cursus, son rythme tout au long de celui-ci et une évaluation régulière de ses compétences.

S'agissant de l'investissement dans le capital humain, M. Akhannouch a souligné qu'il est prioritaire pour le gouvernement de permettre aux secteurs public et privé d'accéder à des compétences adaptées à leurs besoins, car l'amélioration de la formation universitaire leur permettra de mettre à leur disposition des ressources humaines qualifiées, capables de répondre aux exigences d'une économie diversifiée et tournée vers l'innovation.

Dans le même contexte, le gouvernement a développé une stratégie qui renforce l'attractivité des établissements d'enseignement supérieur de notre pays, à travers un plan d'investissement visant à ouvrir l'université sur son environnement, à renouveler les infrastructures universitaires et à créer une véritable culture de campus universitaire.

Dans ce cadre, l'accord conclu entre le Syndicat National de l'Enseignement Supérieur, le gouvernement et le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation devrait être mis en place pour augmenter de 3000dh les salaires des professeurs des universités, malgré la situation économique difficile.

Un accord préparé de manière participative qui a une dimension stratégique, et tire son essence des orientations stratégiques du nouveau modèle de développement, et vise à accélérer la transformation du système de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, ainsi que traduire les priorités du programme gouvernemental, notamment dans sa partie relative au développement du capital humain.

Les termes de l'accord sont divisés en trois axes principaux, liés au renforcement des mécanismes de gouvernance au niveau des établissements d'enseignement supérieur par la révision de la loi 01-00 réglementant l'enseignement supérieur, la motivation des professeurs et chercheurs de l'enseignement supérieur et la valorisation de leurs efforts, et l'activation d'un plan pour accélérer la transformation du système d'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation.

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