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Après 25 jours de grève de la faim, la coordination des médecins au chômage lance un appel de détresse pour sauver leur vie

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Après avoir atteint leur 25e jour de grève de faim au siège d'une organisation de défense des droits à Témara, la coordination des médecins en chômage a lancé un appel urgent hier, jeudi, pour sauver les vies des grévistes, soulignant que leur état de santé a atteint une phase "extrêmement critique", et mettant en évidence la possibilité de la perte d'un ou plusieurs médecins.

La coordination des médecins en chômage a annoncé qu'elle entamait une grève de la faim ouverte le 25 juillet au siège de l'Association Marocaine des Droits de l'Homme à Témara dans la première étape, et au siège de la Fédération de la Gauche Démocratique à Rabat dans la deuxième étape, après avoir précédemment annoncé son intention de lancer un mouvement de protestation sans précédent, incluant une grève de la faim ouverte et des sit-ins dans les rues de Rabat, afin d'obtenir une intégration immédiate et directe dans la fonction publique.

Le même communiqué a souligné la situation de santé "misérable et extrêmement grave" des médecins en grève de faim, exhortant tout le monde à prendre ses responsabilités et mettant en cause les autorités pour les conséquences que la situation pourrait entraîner, suite à l'ignorance du gouvernement et à son manque de réponse à leur demande d'emploi en relation avec leurs qualifications.

La coordination des médecins en chômage a lancé un appel à l'aide pour soutenir leurs collègues dans leur lutte pour réaliser leurs revendications concernant l'intégration dans la fonction publique, les universités marocaines et les centres de recherche scientifique, en l'absence de toute réaction de la part du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation concernant leurs demandes d'emploi.

En ce qui concerne l'état de santé des médecins en grève de la faim, l'un des manifestants a expliqué que "la grève de la faim a entraîné des évanouissements et plusieurs cas de personnes au bord de la mort, sans aucune réponse ou signe de solidarité de la part du gouvernement."

Ces protestations et cette escalade de la part des médecins interviennent après une série de demandes pour trouver des solutions justes au manque d'opportunités d'emploi dans les universités marocaines en raison de la corruption rampante en contradiction avec le principe d'égalité des chances, malgré l'obtention de diplômes supérieurs, et le contentement du ministère avec des solutions superficielles pour colmater les brèches.

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