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La Ligue nationale des docteurs de l'éducation nationale a appelé tous les enseignants du secteur à poursuivre la grève nationale entamée ce lundi et qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre dans tous les établissements d'enseignement et les administrations sous tutelle du ministère de l'éducation nationale.
Elle a également appelé à l'intervention urgente du chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, pour défendre les droits des enseignants de l'éducation nationale, soulignant que des formes d'escalade restent possibles.
La Ligue a indiqué, dans un communiqué, que "l'introduction du cadre d'enseignant chercheur au ministère de l'éducation nationale est due à la présence de docteurs dans le secteur qui ne disposent pas d'un cadre approprié pour le doctorat", confirmant "le rejet absolu de l'article 33 du nouveau règlement intérieur, publié au journal officiel daté du 9 octobre 2023, qui stipule le concours ; car il contredit les résultats de l'accord du 18 janvier 2022 visant à régler la situation des employés titulaires d'un doctorat dans le secteur".
La même organisation estime que "les docteurs de l'éducation nationale ont été privés et exclus des matières essentielles dans le décret n° 2.23. 546 relatif au corps des enseignants-chercheurs dans les établissements d'enseignement supérieur non universitaires, notamment l'article 6 et l'article 13 de la deuxième partie de ce décret, ce qui constitue une violation de l'égalité des chances des docteurs au Maroc et une atteinte à la Constitution marocaine", notant que "les tâches du directeur et du coordinateur de l'enseignant-chercheur ont été supprimées, notamment l'encadrement des doctorants, la réalisation d'études, d'expérimentations et de consultations".
L'organisation a ajouté que "cela dévalorise le rôle de l'enseignant-chercheur dans le système d'éducation et de formation au Maroc, sous-estimant la valeur du docteur dans le secteur, ne capitalisant pas leurs qualifications pour le développement du secteur.
Cela met en évidence la vision étroite et dénigrante du ministère de l'éducation nationale sur le docteur employé dans ce domaine, tout en privant les docteurs de l'éducation nationale de la catégorie exceptionnelle accordée aux enseignants chercheurs dans les centres régionaux d'éducation et de formation et dans les universités".