Lors de l’allocution d’ouverture de la deuxième Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé, Saaid Amzazi, ancien ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a abordé les événements tragiques qui ont frappé le Maroc. Le séisme dévastateur de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, survenu le 8 septembre dernier à 23h11, a secoué la région du Haut Atlas, au sud de Marrakech, causant près de 3000 morts et 5600 blessés. En réponse à cette catastrophe, Amzazi a souligné la nécessité d’inclure un panel sur les catastrophes naturelles lors de la conférence sur la réduction des risques en santé, compte tenu de la pertinence immédiate du sujet.
Il a également mis en avant la solidarité nationale et internationale qui a émergé après le séisme, saluant le peuple marocain pour son engagement envers la solidarité, le civisme et la générosité. Les régions montagneuses du Haut Atlas, déjà parmi les plus précaires et les plus enclavées du Maroc, ont été durement touchées, avec des milliers de morts et de blessés, ainsi que de nombreuses personnes sinistrées et démunies.
Amzazi a souligné les actions entreprises par les autorités marocaines, notamment la mobilisation des Forces Armées Royales, des autorités locales et des équipes de la protection civile pour les opérations de secours et d’évacuation. Il a également mis en avant la réactivité du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale dans la prise en charge des blessés.
Le discours a également abordé les initiatives pour le relogement et la reconstruction, ainsi que l’importance de préserver l’identité culturelle des régions du Haut Atlas tout en garantissant la sécurité sismique des constructions. Le financement a également été évoqué, avec un budget global de 120 milliards de dirhams sur cinq ans pour la reconstruction et le développement des régions affectées.
Enfin, Amzazi a souligné l’opportunité de transformer cette épreuve en une occasion de développement économique et de valorisation des régions affectées, notamment par le biais du tourisme durable. Il a conclu en mettant en avant l’esprit de solidarité qui a émergé au Maroc et à l’international après le séisme, montrant la résilience du pays face à cette tragédie.