Les secteurs du tourisme et de l’artisanat ont subi un coup dur ces deux dernières années en raison de la pandémie. Cependant, ils se sont montrés plutôt résilients, selon la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor. Cette dernière est également revenue sur le succès du programme Forsa.
La ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a indiqué, que le tourisme a tout de même réalisé une année exceptionnelle au-delà des attentes, précisant que » nous avons terminé l’année avec près de 11 millions de touristes, par rapport à 2019, nous avons récupéré environ 84% des touristes sachant que nous étions fermés les cinq premières semaines de l’année « .
En ce qui concerne l’artisanat, le ministre en charge a expliqué que ce secteur avait beaucoup souffert puisqu’il est extrêmement dépendant du secteur touristique, cependant, l’activité a pu reprendre avec le retour des touristes.
» Cette année, nous avons mené des actions structurantes. Nous avons mis en place pour la première fois le Registre National des Artisans, qui permet aux artisans d’avoir un identifiant, donc d’avoir un véritable statut qui leur permet ensuite de s’inscrire à la CNSS », a dévoilé Ammor.
Quant au Forsa, qui a connu un grand succès lors de sa première édition, le ministre a rappelé que ce programme vise à encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes. « Il est venu répondre aux instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a vraiment voulu mettre l’entrepreneuriat au centre des préoccupations du gouvernement pour la création d’emplois à réelle valeur ajoutée », a-t-elle souligné.
Pour le département dirigé par Ammor, Forsa a permis de montrer aux jeunes qu’ils étaient capables de lancer des projets. « Nous avons pris des jeunes qui avaient finalement un peu d’idées et qui ne savaient pas quoi en faire et nous avons réussi à transformer ces idées en projets. On s’est rendu compte que le vrai problème des jeunes n’est pas le manque d’idées mais le manque de courage pour aller jusqu’au bout parce qu’ils ont peur d’échouer » a déclaré le ministre.