Le général Said Chengriha, commandant de l’Armée algérienne et véritable maitre de l’Algérie, a repris son exercice de prédilection en s’attaquant à nouveau au Maroc par des déclarations bellicistes. Il a saisi l’occasion de sa visite d’inspection à la 6 région militaire de Tamenraset pour proférer des menaces au Maroc. « L’Armée nationale populaire est prête à couper les mains de ceux qui osent atteindre l’intégrité territoriale de l’Algérie », a-t-il vilipendé dans une diatribe prononcé devant les hauts gradés présents sur place.
Reprenant les éléments de langage habituels de la propagande algérienne, le patron de l’ANP, a expliqué que la « dynamique » de l’Algérie suscite la frustration des « ennemis » qui, selon lui, mobilisent leurs relais médiatiques, pour s’attaquer à l’Algérie et remettre en cause la légitimité de ses frontières et ses fondements géographiques et historiques.
Chengriha a fait part de l’unité entre le peuple algérien et l’Armée. Une unité qui, selon lui, est tellement inébranlable qu’elle fera échouer toutes les manœuvres hostiles.
Les déclarations de Said Sengriha ne sont que le reflet de l’agitation du régime algérien après la relance du débat sur l’histoire du « sahara oriental ». En effet, les récentes déclarations de la Directrice des archives royaux, Bahija Simou, sur l’histoire du sahara marocain ont suscité l’affolement des responsables algériens. Lorsqu’elle a été invitée au Forum de la MAP, le 21 février, Bahija Simou a confirmé l’existence de documents abondants qui prouvent la marocanité du Sahara, y compris la partie orientale. «Et quand je dis Sahara, je parle à la fois du Sahara occidental et du Sahara oriental», a-t-elle précisé.
Les propos de la Directrice des archives royaux ont fait également réagir le président de la Chambre des Représentants, Brahim Boughali, qui a, à son tour, tenu des propos musclés à l’encontre du Royaume.