À l’occasion du 69ᵉ anniversaire de l’indépendance : Swayeh s’exprime sur l’épopée du grand jihad dans l’histoire du Maroc
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En ce jour mémorable, la nation marocaine honore avec solennité l’anniversaire de son indépendance, invoquant les pages glorieuses d’une mémoire collective riche en événements héroïques. Ces moments historiques ont marqué un tournant décisif dans la quête de liberté et demeurent gravés dans la conscience nationale, porteurs des valeurs sublimes de sacrifice, de bravoure et de dignité, transmises par des générations successives ayant lutté sans relâche pour la défense de la patrie.
L’écho de ces valeurs patriotiques résonne avec force dans l’attitude des générations actuelles, qui trouvent dans ces instants décisifs la source d’une inspiration inépuisable. Parmi les jalons marquants de cette épopée, le 1er octobre 1955 se distingue particulièrement : c’est ce jour que débutèrent, depuis Tétouan jusqu’à M’rimoucha, les opérations de l’Armée de Libération dans le nord du Maroc, illustrant un engagement exemplaire dans la lutte pour mettre fin au joug colonial et restaurer la souveraineté nationale.
À cet égard, l’analyste politique originaire des provinces sahariennes, Bilali Ibrahim Swayeh, a déclaré dans un entretien accordé à Bélpresse : « L’anniversaire du retour, de la renaissance et de l’indépendance, marquant le 69ᵉ anniversaire de l’unité nationale, est une célébration empreinte de fierté et de dignité, exprimant l’attachement indéfectible à cette patrie. Cet héritage trouve sa source dans le discours historique prononcé par le regretté Souverain Mohammed V lors de son retour triomphal, lorsqu’il déclara : ‘Nous sommes passés du petit jihad au grand jihad.’ Cette épopée, symbole d’héroïsme et de résilience, a transcendé les frontières géographiques, englobant l’ensemble du territoire national, et traduisant une unité indissociable entre les différentes régions du Royaume. »
Il poursuit : « Le petit jihad, incarné par l’Armée de Libération au nord, a culminé avec la proclamation de l’indépendance le 18 novembre 1955, consacrée par le retour du roi Mohammed V d’exil. Ce fut là le prélude à un jihad plus grandiose encore, celui de l’édification et du progrès, mené sous la direction visionnaire du roi Hassan II, et poursuivi avec éclat par Sa Majesté Mohammed VI, que Dieu le préserve. »
Dans une analyse approfondie, Swayeh a également souligné : « Les tribus sahariennes ont joué un rôle crucial au sein de l’Armée de Libération dans la lutte contre l’occupation espagnole. Des batailles mémorables, telles que l’opération Écouvillon, bien que menées dans des conditions extrêmes, ont permis de récupérer des territoires stratégiques comme Tarfaya en 1958 et Sidi Ifni en 1969, grâce aux efforts diplomatiques orchestrés par le défunt roi Hassan II, que Dieu ait son âme. »
Il ajoute : « L’apogée de ce combat patriotique fut sans nul doute la Marche Verte de 1975, un acte exemplaire de revendication légitime et pacifique, à la fois en conformité avec le verdict de la Cour internationale de justice et en harmonie avec la vision éclairée du regretté Hassan II visant à parachever l’unité nationale. »
Cette initiative historique a ouvert une ère de développement sans précédent dans les provinces du Sud, lesquelles, autrefois perçues comme de simples zones militaires, se sont métamorphosées en pôles de croissance prospères et en moteurs essentiels de l’économie nationale.
En conclusion, Bilali Ibrahim Swayeh a affirmé avec conviction : « Alors que nous commémorons cette étape lumineuse de notre histoire, nous sommes témoins des fruits de cet effort colossal consenti par les générations successives. Le discours de Sa Majesté Mohammed VI, prononcé lors du 49ᵉ anniversaire de la Marche Verte, a réitéré la solidité du lien entre le peuple et le trône, ainsi que l’engagement continu à préserver l’intégrité territoriale du Royaume. Cette célébration transcende le simple hommage historique : elle incarne l’essence même de la fierté nationale et la pérennité d’une unité indéfectible entre le nord et le sud du Maroc, renforçant la vision d’un développement durable et inclusif. »