Répression violente dans les camps de Tindouf: Manifestations, arrestations et violences devant le siège du chef du Polisario-vidéo
Les milices du polisario continuent leur violente répression dans les camps de Tindouf, en Algérie, sur fond de poursuite des protestations contre le groupe séparatiste.
Cette violence a été exacerbée par l’attaque, menée par des milices du front séparatiste, contre une manifestation de la famille du détenu sahraoui Mohamed Salem Maa El Ainin Asweed, devant le bureau privé de Brahim Ghali, au cours de laquelle ils ont fait un usage excessif de la force et de la violence.
L’attaque a fait plusieurs blessés parmi les femmes, alors qu’un grand nombre de personnes ont été arrêtées :
Il s’agit de:
⁃ Didi Mohamed Souid
⁃ Mohamed Malaainine Souid
⁃ Abdelhay Limam Jouli
⁃ Banna Ould Bougrine
⁃ Ould Zobeir Ould Maatala
⁃ Aziz Ould Hmetu Ould Maatala
⁃ Ould Abreir
⁃ Khalihenna ould Jouli Ould Nane.
⁃ Hossein Ould Sidi Moussa
⁃ Moulay Ould Malaainine Souid
⁃ Hmetou Ould Maatala
Jusqu’à présent, la milice du Polisario continue de persécuter certains des manifestants, et certains des détenus ont fait circuler des clips audio prouvant qu’ils ont été emmenés à la prison de Dheibiya, précise le site du Forum de soutien aux Autonomistes de Tindouf (Forsatin).
Dans la matinée de ce mardi 30 mai, un groupe de femmes sahraouies, en sit-in pacifique sous une tente dressée non loin du siège central du Polisario à Rabouni, ont été violemment malmenées par des éléments des milices séparatistes. La tente des protestataires a été démantelée et certaines d’entre elles ont été battues et traînées dans la poussière.
Le seul crime de ces femmes, dont certaines ont été grièvement blessées, est d’avoir protesté pacifiquement contre l’arrestation, dans la nuit du lundi 29 mai, de plusieurs jeunes, dont certains appartenant à la même famille, et sont tous originaires de la tribu des Rguibat Souaâd. Ces jeunes, accusés d’être derrière un incendie qui a visé, dans la nuit du lundi au mardi, des locaux relevant de l’appareil répressif du Polisario dans le camp dit de Smara, ont été tous placés en détention à la prison de Dhaibia.
La tension risque encore de monter de plusieurs crans dans les camps de Lahmada, où des appels au soulèvement ont été lancés ce mardi sur les réseaux sociaux, exigeant «le recours aux armes, s’il le faut» pour se défendre contre la violente répression des milices de Brahim Ghali.
Pour rappel, depuis l’arrestation par le Polisario et la disparition, le 4 mai courant, de Mohamed Salem Souid, un Sahraoui de nationalité espagnole, les manifestations et actes de violence n’ont jamais faibli dans les camps de Tindouf, où le clan tribal du disparu exige sa libération immédiate.