Un remaniement gouvernemental prévu conduit Baraka à geler toutes les institutions décisives du parti de l’Istiqlal
Selon des sources, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka a gelé toutes les instances décisives du parti en congrès national, comité central jusqu’au remaniement gouvernemental prévu.
Ainsi et selon le quotidien Al Akhbar, Baraka veut éviter une rencontre avec les différentes institutions qu’il avait présidées avant la formation du gouvernement et en même temps esquiver toutes ls critiques qui concernent les ministres proposés par le parti de l’Istiqlal dans le gouvernement actuel surtout que toutes les instances décisives du parti d’Allal El Fassi ne partagent pas la proposition du secrétaire général des ministres en dehors du parti comme ce fut le cas du ministre de l’industrie, la ministre de la famille et finalement le ministre du transport.
Dès lors, un remaniement est prévu pour le gouvernement d’Aziz Akhannouch, et qui va changer la scène politique du pays, surtout après des bruits qui courent sur la possibilité de l’adhésion d’un parti de l’opposition à la majorité.
En effet, le quotidien Al Akhbar Al Maghribia a confirmé que la scène de l’adhésion du parti USFP à la coalition gouvernementale dès le remaniement prochain, est devenue au centre des discussions au sein du pari, ajoutant que le premier secrétaire Driss Lachgar ne cache pas ses intentions de joindre la majorité gouvernementale d’ici le mois d’avril prochain, date d’échéance de son mandat.
La même source souligne que l’attitude obtempéré du parti de l’USFP à l’égard du gouvernement d’Akhannouch, en dépit de sa position de force gouvernementale au sein de l’opposition, avec toutefois des compétences syndicales et civiles, susceptibles d’empêtrer le travail gouvernemental, traduit les préparatifs de l’entrée du parti au gouvernement prochain à la place du parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) ou de l’Istiqlal.
D’autant plus, tous les adeptes des affaires politiques au Maroc ont noté que l’USFP, le premier groupe de l’opposition, a apaisé ses critiques du gouvernement actuel depuis un moment tout en refusant toute coordination avec le reste du groupe de l’opposition.
