Aziz Akhannouch sur la voie d’Ahmed Ousmane pour une meilleure qualification du RNI pour les prochaines décennies

Nul ne doute des changements qu’ont connu les partis politiques au Maroc après la Constitution de 2011 et qui les a organisés sous la loi cadre 11-29. Ces changements et transformations dans la cartographie politique ont été reflétés nettement dans les élections du 8 septembre 2021 qui ont eu comme résultat une nouvelle carte politique du royaume avec le succès triomphal du parti du RNI.

Une victoire indéniable sur le PJD que même le PAM n’a pas pu réaliser en dépit de tous les moyens financiers, logistiques et humains dont il disposait et de là, le retour du RNI sur la scène politique n’était ni fortuit ni dû au hasard mais fruit d’un long travail et d’une planification architecturale dans laquelle Aziz Akhannouch a joué un rôle prépondérant.
Un rôle qui lui a permis d’être élu chef du gouvernement dans une conjoncture marquée par
des enjeux complexes tant au niveau économique, social et sanitaire.

Une situation que le chef du gouvernement a pu gérer dans un temps optimal et par là-même redonner au parti sa position et son prestige qui datent de sa création par Ahmed Ousmane en 1978 dans des conditions un peu similaires mais que l’ex- secrétaire a pu défier avec rigueur et courage. Et c’est à partir de ce contexte que la plupart des observateurs de la scène politique voient dans la gestion d’Aziz Akhannouch un prolongement de la stratégie établie par l’ex-secrétaire du RNI. Une stratégie qui a permis entre-autre au parti de résister pendant une quarantaine d’années à toutes les manœuvres pour le faire tomber.
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Ahmed Ousmane, Secrétaire plein de sagesse et planificateur stratégique pour la continuité du parti pour plus de 40 ans

En effet, depuis sa création par Ahmed Osmane en 1978, le parti s’est trouvé dans une scène politique très tendue marquée surtout par cette dure confrontation entre le palais et les partis de la gauche de l’époque. Une page de l’histoire marocaine qui a été déterminante pour la continuité du parti de la colombe et que le secrétaire maitrisait parfaitement. Une vision stratégique à long terme qui l’a conduit à occuper plusieurs postes au sein du gouvernement dont celui du premier ministre. Une large expérience politique difficile à comparer dans une équation politique et partisane du Maroc ayant duré une trentaine d’années successives.

Cependant, comme toute épopée doit avoir un déclin, le parti de la colombe a connu une régression après le départ de son fondateur et plus exactement avec Mostapha Al Mansouri comme secrétaire général (2007-2010) et celui de Salah Eddine Mezouar (2010-2016) qui a démissionné en 2016 pour qu’Aziz Akhannouch prenne le flambeau et rétablit la structure du parti.

Et ce fut alors une nouvelle vision, avec une stratégie claire et une implication de la jeunesse dans le domaine politique que le nouveau secrétaire du RNI a pu repositionner le parti que ce soit au niveau local, provincial, régional et national. Une dynamique qui a contré en outre celle des islamistes et donné un nouvel élan au parti pour la période 2016-2021. Un parti connu par son organisation intégrée et forte avec toutefois une nouvelle philosophie axée sur la politique de proximité, l’investissement dans le capital humain et finalement l’approche participative et parallèle.

Aziz Akhannouch sur la voie d’Ahmed Ousmane pour une meilleure qualification du parti pour les prochaines décennies

La récente victoire dans les élections de 2021 restent pour le RNI un record jamais atteint dans son histoire avec 102 sièges au parlement contre seulement 37 en 2016. Un exploit réalisé par Aziz Akhannouch qui a pu surpasser tous les défis en étant chef du gouvernement et garantir la promotion du RNI sur tout le territoire marocain. Une force d’un dirigeant d’un parti et aussi d’un nouveau gouvernement qui a suivi la nouvelle stratégie de développement tracée par sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Aziz Akhannouch et le pari stratégique de la structuration et la qualification du parti selon une approche de confiance

Parmi les initiatives du nouveau secrétaire général du RNI, on cite la constitution de la jeunesse ainsi que la femme indépendantiste. Ainsi en mai 2017, le parti avait organisé son 6ème congrès, durant lequel le secrétaire général avait annoncé une ère nouvelle dans ses déplacements divers à travers le royaume à la rencontre des militants et des adhérents. Une nouvelle phase axée sur trois axes primordiaux à savoir la santé, l’emploi et l’éducation. Une phase qui s’est succédée en 2019 par une grande tournée sous le slogan « 100 jours 100 villes » et dont l’objectif était de s’approcher davantage de l’ensemble des composantes de la société même celle du monde rural.

Et ce fut à partir de là que le parti du RNI est devenu une puissance politique du pays et le premier des élections de septembre 2021. Ceci dit, beaucoup de spécialistes en matière de politique considèrent Aziz Akhannouch comme l’un des nouveaux leaders de la nouvelle génération. Des personnalités dotées de compétences dans plusieurs domaines en particulier ce pouvoir de réflexion stratégique dans le « leadership skills ». Une qualité nécessaire pour une meilleure gouvernance, gestion et maintien d’une structure cadrée pour une réussite durable.