L’affaire de Qatargate est toujours à l’ordre du jour et cette fois-ci avec la justice belge qui a présenté une liste des personnalités marocaines accusées de corruption.
Une affaire reprise après la vague d’arrestations et d’inculpations qui continue de déferler dans le cadre de cette gigantesque affaire de soupçons de corruption au sommet des instances européennes. Deux eurodéputés, dont l’immunité a été récemment levée dans le cadre de l’enquête au Parlement européen en lien avec le Qatar et le Maroc, ont été interpellés vendredi par la police sur ordre du parquet belge pour être entendus.
Marc Tarabella est la quatrième personne incarcérée dans cette même enquête après trois autres personnes dont l’eurodéputée Eva Kaili. La cinquième est un autre eurodéputé socialiste, l’Italien Andrea Cozzolino, également privé de son immunité le 2 février, arrêté vendredi en Italie, et bientôt extradé vers la Belgique.
Selon la presse belge, M. Panzeri a mis en cause M. Tarabella (photo ci-dessus) devant les enquêteurs en décembre peu après son interpellation. Il a affirmé lui avoir versé « entre 120.000 et 140.000 euros » en plusieurs fois pour son aide dans les dossiers liés au Qatar.
Une enquête menée par l’OLAF (l’Office européen de lutte contre la fraude), dans le cadre des soupçons d’ingérence du Qatar et du Maroc dans les décisions du Parlement européen, après avoir interpellé jeudi la quatrième personne soupçonnée, l’eurodéputé belge Marc Tarabella, celui-ci a été inculpé hier samedi 11 février notamment pour « corruption », puis placé en détention provisoire, a annoncé le parquet fédéral.
D’après la presse, le Maroc a utilisé le responsable italien comme point d’entrée pour appuyer ses intérêts au Parlement européen, mais le Qatar comme le royaume chérifien a fermement contesté ces allégations de corruption.
Selon la presse belge, M. Panzeri a mis en cause M. Tarabella devant les enquêteurs en décembre peu après son interpellation. Il a affirmé lui avoir versé « entre 120.000 et 140.000 euros » en plusieurs fois pour son aide dans les dossiers liés au Qatar.
Or, si le Maroc est impliqué dans une tentative de corruption liée systématiquement au Qatar gGte, on est en droit de se demander sur son intérêt de verser des pots de vin à des députés du PE pour que Qatar organise la coupe du monde. L’accusation du royaume chérifien dans une telle affaire explique bien le manque de preuves suffisantes pour mettre des personnalités de haut niveau dans une culpabilité avec le Qatar, pays ami et frère du royaume du Maroc.
Une accusation qui prouve entre-autre cette large déception de ne pas jouir de l’organisation de la coupe du monde qui d’ailleurs a été organisé fabuleusement par le Qatar, premier pays arabe à avoir joui d’un certain privilège voire d’une totale confiance.
Enfin, il reste à noter que le Maroc reste un premier allié économique de l’Union européenne en dépit de toutes ces accusations mensongères et que de plus en plus les échanges comme les partenariats dans différents secteurs d’activités sont sollicités par les deux parties.
ML