Deux accords ont été signés mardi à Mohammédia pour la mise en œuvre du programme gouvernemental « Tadrij », visant à généraliser la formation en alternance dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime. Ce programme s’inscrit dans la stratégie nationale de promotion de l’emploi et de qualification des jeunes.
Le premier accord, signé entre Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, prévoit le développement de la formation par alternance dans le secteur agricole pour la période 2025-2030. Il ambitionne de former 75 000 jeunes d’ici 2030, soit 15 000 stagiaires par an, au sein des établissements de formation professionnelle agricole, pour un budget global de 375 millions de dirhams.
Le second accord, signé par les deux ministres et Zakia Driouich, secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, concerne le renforcement de la formation dans le domaine maritime à travers les instituts technologiques de la pêche et les centres de qualification maritime. L’objectif est de former 9 600 stagiaires à l’horizon 2030, dont 1 600 en 2025 et 2 000 par an entre 2026 et 2030, avec un budget de 48 millions de dirhams.
Le programme « Tadrij » repose sur un modèle de formation par alternance, combinant 80 % de formation pratique sur le terrain et 20 % d’enseignements théoriques en centre. Cette approche vise à doter les jeunes de compétences directement adaptées aux besoins des exploitations agricoles et des entreprises du secteur.
L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) participera à la sélection des stagiaires, à la mobilisation des entreprises d’accueil et à l’accompagnement des diplômés pour leur insertion professionnelle.
La cérémonie de signature, organisée à l’Institut Prince Sidi Mohammed des techniciens spécialisés en gestion et marketing agricole à Mohammédia, a réuni des responsables institutionnels, des élus et des acteurs régionaux, illustrant la mobilisation collective pour faire de la formation par alternance un levier stratégique d’insertion et de développement.






