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Motos : suspension du contrôle par Akhannouch, Kayouh exige des données précises

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Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a décidé de suspendre la campagne de contrôle des motos, lancée récemment par les autorités. Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdelssamad Kayouh, a pour sa part demandé la communication de données chiffrées concernant le nombre de deux-roues contrôlés et les infractions relevées.
Le chef du gouvernement a décidé d’accorder aux conducteurs de motos une période transitoire de 12 mois afin de se conformer aux normes et réglementations en vigueur. Cette mesure, révélée par des sources proches du dossier, intervient après la polémique suscitée par la récente campagne de contrôle lancée par le ministère du Transport et de la Logistique.

Durant ce délai, une campagne de sensibilisation sera menée pour alerter sur les risques liés à la modification des caractéristiques techniques des moteurs de motos et sur leur rôle dans l’augmentation des accidents de la route. Les services compétents seront également chargés de renforcer le contrôle de la conformité des importateurs aux normes en vigueur.
La campagne initiale, menée à l’aide d’appareils de mesure de vitesse maximale (« speedomètres »), avait provoqué un vif mécontentement parmi les conducteurs et sur les réseaux sociaux.

Selon une source responsable, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdelssamad Kayouh, a demandé jeudi des données précises sur le nombre de deux-roues contrôlés et le nombre d’infractions constatées. L’objectif est de permettre à l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) de rédiger une nouvelle note tenant compte à la fois du débat public et des aspects techniques et réglementaires.

Le ministre suit de près le dossier, et une nouvelle version de la note devrait être adoptée dans les prochaines heures. Les autorités souhaitent notamment clarifier la question des motos importées déjà modifiées depuis leur origine en Chine. Un travail de coordination est en cours avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et l’Administration des Douanes pour proposer une approche plus équilibrée.

Toutefois, le débat reste ouvert : certains importateurs affirment que les modifications sont réalisées après la vente, tandis que des responsables techniques alertent sur des transformations touchant des pièces sensibles, comme le cylindre, ce qui pourrait avoir des conséquences directes sur la sécurité routière.

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