Réforme Universitaire : Suspension des inscriptions en Licence Professionnelle pour l’année 2023-2024
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a émis une directive appelant les universités à suspendre les inscriptions pour les cursus de licence professionnelle lors de l’année universitaire 2023-2024.
Dans une correspondance adressée aux présidents des universités, le ministère a recommandé de ne pas inscrire les étudiants dans les cursus de licence professionnelle déjà approuvés au sein des établissements d’enseignement supérieur à accès ouvert. Cette démarche fait partie de la mise en place de la réforme pédagogique concernant les cursus de licence à partir de la prochaine rentrée universitaire, dans le but de réussir l’intégration des parcours d’excellence qui ont été adoptés et qui seront disponibles pour la prochaine année universitaire.
En outre, le ministère a encouragé les présidents des universités à prendre les mesures nécessaires pour ouvrir les parcours d’excellence à partir du cinquième semestre de la licence pour les étudiants ayant validé les quatre semestres précédents sous l’ancien système. Selon la même correspondance, ces parcours d’excellence seront offerts sur une base méritocratique, avec un nombre de places limité pour l’inscription, variant entre 100 et 200 places pour chaque parcours dans les domaines des sciences et des technologies, et entre 200 et 400 places pour les autres domaines.
En juillet dernier, le Conseil du gouvernement a approuvé un projet de décret qui définit les compétences des établissements universitaires, les programmes d’études supérieures et les diplômes nationaux correspondants. Ce projet de décret introduit de nouvelles appellations pour les diplômes nationaux que les établissements universitaires sont chargés de préparer et de décerner. Cela comprend le changement du nom du diplôme « licence » par « licence en études fondamentales » et « licence professionnelle », ainsi que le remplacement du nom « master » par « master » et « master spécialisé ».
Le décret inclut également des dispositions réglementaires visant à établir un système de crédits standard, à diversifier les méthodes d’enseignement en adoptant l’apprentissage à distance et l’alternance en plus de l’enseignement en présentiel, à favoriser la mobilité nationale et internationale des étudiants pendant leur formation universitaire, ainsi qu’à intégrer un supplément au diplôme en tant que document accompagnant le diplôme universitaire. Ce supplément détaillera le parcours de formation de chaque étudiant, y compris les différentes activités, stages et certifications parallèles à sa formation universitaire.