Installé dans un groupe relevé aux côtés du Brésil, de l’Écosse et d’Haïti, le Maroc aborde le Mondial 2026 avec détermination. Depuis Washington, où s’est tenu vendredi le tirage au sort au prestigieux Kennedy Center, le sélectionneur national Walid Regragui a assuré que les Lions de l’Atlas donneront « tout » pour honorer leurs supporters.
« Nous allons respecter tous nos adversaires et tout faire pour être à la hauteur », a déclaré Regragui devant la presse, soulignant l’engagement total de son groupe dans une compétition qui s’annonce particulièrement intense.
Le Maroc débutera son tournoi face au Brésil, nation la plus titrée de l’histoire du Mondial. Un premier test de taille que le sélectionneur juge « loin d’être simple », d’autant que la Seleção sera dirigée par Carlo Ancelotti, « l’un des meilleurs entraîneurs au monde », a-t-il rappelé. « Le Maroc affrontera un favori, mais eux aussi joueront contre un favori », a-t-il insisté, mettant en avant le statut désormais assumé des Lions de l’Atlas sur la scène internationale.
Regragui a également évoqué les autres adversaires du Groupe C, estimant indispensable de respecter chaque équipe : « Le football haïtien reste peu connu, mais nous devons rester vigilants ». Quant à l’Écosse, elle est perçue comme un adversaire solide et habitué au haut niveau européen.
Le coach a rappelé que le Maroc bénéficie aujourd’hui d’un prestige renforcé, à la fois grâce à sa demi-finale historique au Mondial 2022 au Qatar et à son titre de champion du monde U20. « Tout le monde respecte le Maroc. Tout le monde sait que le Royaume peut viser la Coupe du monde », a-t-il affirmé.
Regragui a également souligné le caractère exceptionnel de cette édition 2026, première Coupe du monde organisée conjointement par trois pays – les États-Unis, le Canada et le Mexique – et première à réunir 48 nations. Une configuration inédite qui impose une adaptation permanente : « Il faudra s’habituer au climat, aux horaires, aux terrains… C’est une compétition totalement différente de celle du Qatar ».
Pour espérer aller loin, la clé sera d’entrer rapidement dans le rythme : « Dans ce genre de tournoi, c’est la meilleure équipe qui gagne, mais il faut surtout s’adapter vite pour rester compétitif », a conclu le sélectionneur.
Le Mondial 2026 réunira douze groupes de quatre équipes. Les deux premiers de chaque groupe décrocheront leur billet pour les 16es de finale, accompagnés des huit meilleurs troisièmes. Le coup d’envoi sera donné le 11 juin au stade Azteca de Mexico, tandis que la finale se disputera le 19 juillet au MetLife Stadium, dans la région de New York. Seize stades accueilleront les 104 matchs : onze aux États-Unis, trois au Mexique et deux au Canada.






