Sous le joug des critiques depuis des années à la tête de la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme sans gloire, Abdeslam Ahizoune espère une médaille d’or olympique à Paris. Il a donc décidé d’augmenter considérablement les primes des athlètes marocains, dans l’espoir de sauver la face après un quart de siècle de présidence marqué par la déception.
Ahizoune a porté la prime pour l’obtention d’une médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris à 200 000 euros, une première historique. À titre de comparaison, un champion olympique chinois ne reçoit qu’une prime comprise entre 10 et 15 000 dollars.
Outre l’augmentation du montant des primes, Ahizoune s’est engagé à fournir toutes les ressources nécessaires aux athlètes pour garantir leur succès aux Jeux Olympiques de Paris.
Certains observateurs estiment que l’augmentation des primes pourrait contribuer à motiver les athlètes et à améliorer leurs performances, tandis que d’autres pensent que cette décision ne changera rien en l’absence d’une stratégie claire pour développer l’athlétisme au Maroc.
A l’approche des Jeux Olympiques de Paris, le débat sur la capacité de l’équipe nationale à obtenir des résultats positifs s’intensifie, et la question de savoir si la décision d’Ahizoune d’augmenter les primes y contribuera ou non reste ouverte.
