Les tensions montent à l’Olympique de Marseille alors que la situation d’Azzedine Ounahi devient de plus en plus délicate. L’international marocain, revenu d’un prêt convaincant au Panathinaïkós où il a disputé 35 matchs pour 5 buts et 7 passes décisives, est désormais poussé vers la sortie par la direction phocéenne. Pourtant, le joueur de 25 ans refuse de quitter le club, provoquant une irritation croissante au sein de l’état-major marseillais.
Ce désaccord met en lumière un profond malaise. Alors que le club semblait avoir trouvé une issue favorable à travers un accord avec le Spartak Moscou, Ounahi a catégoriquement refusé de rejoindre le club russe, malgré une offre de 12 millions d’euros acceptée par Marseille. Une décision motivée en grande partie par les incertitudes liées à la situation géopolitique en Russie, un contexte jugé trop risqué par le joueur marocain, qui ne souhaite pas y poursuivre sa carrière. Ce refus n’est pas isolé : Ounahi a repoussé plusieurs autres propositions, manifestant son intention de ne pas partir à tout prix.
Cette position complique sérieusement les plans de l’Olympique de Marseille, qui cherche activement à alléger son effectif et à dégager des fonds dans un contexte de réorganisation sportive. Ounahi ne figure plus dans les plans de l’entraîneur ni dans la nouvelle dynamique que souhaite insuffler la direction sportive. Mais sans accord de sortie, le joueur reste contractuellement lié au club, plaçant les deux parties dans une forme de bras de fer tendu.
Azzedine Ounahi n’est pas le seul dans cette situation. L’international marocain Amine Harit fait également partie des six joueurs invités à quitter le club, preuve que l’OM s’engage dans une refonte importante de son effectif. Néanmoins, la position ferme adoptée par Ounahi soulève des questions sur la gestion humaine et stratégique du club, à l’heure où la stabilité semble faire défaut.
Dans cette impasse, l’avenir d’Ounahi reste flou. Entre sa volonté de choisir librement son prochain club et le besoin pressant de Marseille de conclure des départs, le dossier risque de continuer à alimenter les tensions dans les semaines à venir. Une chose est sûre : le feuilleton est loin d’être terminé.
