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Miraoui défend les réformes face à la contestation des étudiants en médecine

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Alors que le hashtag « #Miraouidégage » se propage sur les réseaux sociaux, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a déclaré que la situation des étudiants en médecine et pharmacie perdure depuis plus de cinq mois, à l’exception des étudiants en médecine dentaire.

Miraoui a précisé que, malgré les efforts du gouvernement pour répondre aux demandes des étudiants en médecine, ceux-ci ont boycotté les examens de la session de printemps, prévus à partir du 26 juin, une date fixée à leur demande et acceptée par le gouvernement.

Ces propos ont été tenus par le ministre lors de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers. Il a souligné que la crise persiste malgré de nombreuses réunions et propositions de solutions concrètes et réalistes par le gouvernement, critiquant le revirement des étudiants après avoir retourné aux assemblées.

Les demandes des étudiants auxquelles il a été répondu concernaient notamment la durée de formation pour obtenir un doctorat en médecine, la formation en spécialité médicale au troisième cycle, le statut juridique des résidents et les indemnités des stagiaires, qui ont été doublées.

Le gouvernement s’est engagé à réexaminer les sanctions disciplinaires, permettre aux étudiants suspendus de passer les examens, modifier le relevé de notes, et programmer des stages hospitaliers pour compenser les périodes de boycott, sous condition de la reprise des examens et du fonctionnement normal des facultés.

Le ministre a également abordé la réduction de la durée de formation de 7 à 6 ans, justifiée par les étudiants par la perte d’une année de stages hospitaliers, à laquelle le gouvernement a répondu en proposant des stages hospitaliers optionnels avec une bourse spéciale.

Il a rappelé que l’objectif de la réduction des années de formation n’est pas économique, mais vise à améliorer la qualité de la formation, à adapter celle-ci aux normes internationales, et à renforcer le système de santé national avec les ressources humaines nécessaires.

Miraoui a conclu en affirmant que toutes les préoccupations des étudiants concernant les études et les stages ont été prises en compte, et que des moyens comme l’intelligence artificielle, la télémédecine et la simulation médicale ont été mis en place pour garantir une formation de qualité. Il a souligné qu’il est encore possible de sauver l’année universitaire si les étudiants participent aux examens prévus la semaine prochaine.

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