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Médecine : Les parents des étudiants en colère face à l’impasse du dialogue et implorent l’intervention du Roi

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Les parents des étudiants en médecine et pharmacie expriment leur profonde indignation face à la persistance de la crise qui affecte leurs enfants et à l’indifférence des autorités compétentes face à leurs revendications légitimes. En signe de protestation, ils organisent une manifestation de grande envergure intitulée « Manifestation de colère et de supplication », qui se tiendra demain samedi 29 juin devant le Parlement à Rabat.

Les parents des étudiants en médecine et pharmacie se tournent vers le Roi, implorant son intervention urgente pour sauver leurs enfants de cette crise qui menace leur avenir et celui du système de santé national. Ils placent en Sa Majesté l’espoir de sauver l’avenir de leurs enfants et celui du système de santé du pays.

Ils réitèrent leur confiance absolue dans la volonté du Roi, que Dieu le protège, de soutenir ses jeunes et de trouver une solution juste à cette crise. Ils voient en Sa Majesté le seul espoir de sauver l’avenir de leurs enfants et celui du système de santé national. Les parents ont affirmé qu’ils « ont la pleine confiance et la certitude que l’intervention de Sa Majesté, que Dieu l’assiste, apportera une solution adéquate, complète et juste à cette crise, et sera en même temps le baume et le remède pour tous ».

Dans un communiqué ils ont ajouté que cette manifestation vise également à obtenir justice pour leurs enfants « en leur donnant le droit à une formation théorique et à un nombre d’heures de formation clinique équivalent à celui de leurs collègues des promotions précédentes et futures », considérant que la réduction des heures de formation clinique de 4500 à 3900 heures est « une injustice pour eux ».

La surenchère des parents d’étudiants des facultés de médecine et de pharmacie est intervenue « après plusieurs démarches et interventions pour tenter de résoudre la crise des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie. Nous avons frappé aux portes des facultés, des administrations, des secteurs gouvernementaux concernés et de certaines institutions constitutionnelles », soulignant également « nos contacts avec les groupes parlementaires, les partis politiques, les syndicats et les organisations professionnelles concernées, ainsi que les associations de la société civile et les médias nationaux ».

Le communiqué des familles ajoute : « Nous avons organisé plusieurs manifestations pacifiques, aux côtés de nos filles et fils, écrit au Premier ministre, signé une pétition nationale appelant à l’ouverture du dialogue, soulignant que « malgré tous nos efforts sincères, le dialogue est resté fermé, bien qu’il y ait eu des signes de détente au début du mois de juin ».

Les familles ont souligné que « les examens du second semestre ont été imposés unilatéralement et à un moment inopportun pour les étudiants, ce qui les a conduits à les boycotter en masse, affirmant « l’absence de toute réaction rapide, sérieuse et responsable pour arrêter l’hémorragie, et le mépris des conséquences graves de cette situation ».

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