La Fédération nationale des fonctionnaires des collectivités territoriales et de la gestion déléguée, affiliée à l’Union Marocaine du Travail, a appelé à une grève nationale d’avertissement qui paralysera le secteur pendant quatre jours en novembre et décembre.
La Fédération nationale a appelé les employés des collectivités territoriales, des conseils locaux et des communes du Maroc à se joindre à une grève nationale d’avertissement de 48 heures les mercredi et jeudi 8 et 9 novembre 2023, avec un sit-in devant le siège de la direction générale le 8 novembre 2023, ainsi qu’à une deuxième grève nationale de 48 heures les mercredi et jeudi 6 et 7 décembre 2023, avec un sit-in du Comité administratif national devant le siège de la direction générale le 6 décembre 2023.
Les raisons de la grève prévue sont liées à la persistance des souffrances, à l’accumulation des problèmes et à l’effondrement du pouvoir d’achat en raison de la hausse des prix, du blocage des salaires et de la surcharge de leurs tâches sans incitations. De plus, le ministère de l’intérieur continue à fermer les portes du dialogue sectoriel, contrairement à d’autres secteurs ministériels, laissant en suspens la question des diplômés non intégrés dans les échelles appropriées.
Le communiqué de presse a également révélé que l’escalade était due à d’autres dossiers en suspens, tels que les diplômés des centres de formation administrative, victimes des décrets du 29-10-2010, les assistants administratifs et les techniciens victimes de la suppression des échelles inférieures et de la suppression de l’échelle 7, ainsi que les dossiers des administrateurs, des techniciens et des rédacteurs, y compris la catégorie exceptionnelle des techniciens et des rédacteurs, ainsi que les dossiers des examens et des concours professionnels annuels, tels que les examens d’intégrité et de transparence.
Le communiqué souligne également que l’escalade est due à la persistance du ministère de l’intérieur à promulguer le régime des ressources humaines pour les autorités locales sans résoudre toutes les situations administratives en suspens, en utilisant une loi au lieu d’un décret.
Il a également mentionné la souffrance continue de nombreux employés en ce qui concerne leurs arriérés, le non-respect des décisions de justice en faveur des employés, le non-fonctionnement des comités locaux de règlement des litiges en matière de ressources humaines au niveau des autorités locales, l’ingérence continue des conseillers dans la gestion des employés en violation de la loi en vigueur, et la souffrance continue des employés en gestion déléguée, des travailleurs de récupération nationale et des travailleurs temporaires.