L’Association Nationale des Médias et des Editeurs a présenté un ensemble de solutions pour surmonter la tension prédominante au sein du secteur de la presse, après le refus du Comité temporaire des affaires de la presse et de l’édition de renouveler la plupart des cartes des journalistes professionnels.
L’association a déclaré dans un communiqué de presse que frbelpresse a obtenu une copie qu’elle surveille les difficultés rencontrées dans le processus de distribution des cartes, évoquant des « difficultés empêchant une progression fluide et satisfaisante. »
Elle a souligné que la création d’une plateforme en ligne pour la soumission à distance des demandes a entraîné plusieurs perturbations signalées par de nombreux journalistes et éditeurs. Ils indiquent que la plateforme rencontre de nombreux bugs et des difficultés techniques pour télécharger des documents et traiter certains cas.
Le communiqué de l’association a affirmé que le lancement de la plateforme en question était quelque peu précipité, au point que de nombreux journalistes professionnels ont reçu une notification de rejet de la plateforme sans aucune justification, les laissant dans l’incertitude quant à la nature définitive ou temporaire du rejet.
Il a été révélé que toutes les demandes de renouvellement de carte des journalistes ayant un revenu mensuel inférieur à 5 800 dirhams ont été rejetées.
L’association a proposé des solutions pour remédier à la situation, notamment « maintenir la date limite pour le renouvellement des cartes de presse, que ce soit via la plateforme ou en soumettant un dossier papier, en laissant cette possibilité ouverte jusqu’à ce que les problèmes techniques de la plateforme soient résolus. » Ils ont également suggéré de « contacter tous les journalistes dont les demandes ont été rejetées pour fournir une explication, que le rejet soit définitif ou dans le cas où la demande ne répond pas aux conditions, en leur accordant un délai suffisant pour compléter les documents ou les données afin de régler leur dossier et obtenir la carte. »
L’association recommande également de « mettre en place un système soutenu par des ressources humaines suffisantes (Help Desk) pour recevoir des centaines de demandes d’informations ou d’assistance à distance, avec un numéro vert, par exemple, et un nombre suffisant de lignes téléphoniques pour traiter les appels. »
En ce qui concerne le salaire minimum, l’association plaide pour « faire la distinction entre les journalistes de la presse papier couverts par l’accord collectif de 2005 fixant le salaire minimum à 5 800 dirhams et les journalistes des plateformes électroniques qui n’étaient pas partie de cet accord collectif à l’époque, en fixant le salaire minimum pour cette catégorie à 4 000 dirhams cette année de manière exceptionnelle, avec un salaire minimum unifié de 5 800 dirhams l’année prochaine, que le journaliste travaille pour une publication papier ou électronique.