La variole du singe : Le Maroc n’envisage pas de renforcer la surveillance sanitaire des voyageurs
Alors que de nombreux pays à travers le monde, y compris l’Égypte, l’Inde, l’Espagne, l’Italie et la Corée du Sud, ont récemment intensifié leurs mesures de surveillance sanitaire pour les voyageurs en provenance de régions affectées par la variole du singe, le Maroc a choisi une approche différente.
Selon une déclaration officielle du ministère de la Santé et de la Protection sociale, le pays ne prévoit pas de renforcer la surveillance sanitaire des arrivants, contrairement à d’autres nations qui ont mis en place des tests systématiques pour les personnes venant des zones endémiques de cette maladie.
La source ministérielle a souligné que le Maroc continue de maintenir des protocoles de surveillance sanitaire existants, qui sont déjà en place aux points d’entrée maritimes, terrestres et aériens. Ces mesures se concentrent sur la détection et l’identification des voyageurs montrant des signes cliniques de la maladie, tels que des éruptions cutanées et de la fièvre. Cette approche ciblée permet de suivre et de traiter efficacement les cas suspects sans recourir à des tests systématiques pour tous les arrivants.
En outre, le responsable a précisé que les voyageurs marocains se rendant dans les zones touchées par la variole du singe sont activement sensibilisés aux mesures préventives nécessaires pour se protéger contre la maladie. Cette sensibilisation inclut des recommandations sur les pratiques d’hygiène, les signes cliniques à surveiller et les comportements à adopter pour minimiser le risque de transmission.
Ainsi, bien que le Maroc n’ait pas modifié ses politiques de surveillance sanitaire pour les arrivants en provenance de zones affectées, il reste vigilant et continue de fournir des conseils de prévention essentiels aux citoyens voyageant dans ces régions. Cette approche permet au pays de maintenir un équilibre entre la protection de la santé publique et la fluidité des déplacements internationaux.
