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L’Economiste
Enseignement: les contrats de performance en place
Après l’adoption dans la douleur du statut des enseignants, qui aura coûté à l’Etat 17.5 milliards de DH et le règlement des conséquences des grèves en série qui avaient paralysé le système d’enseignement pendant plusieurs mois, Chakib Benmoussa s’attaque à un autre chantier de taille. Il s’agit de signer des contrats de performance entre le ministère de l’Education nationale et les 12 académies régionales d’éducation et de formation. L’objectif de ce nouveau dispositif est d’accompagner la mise en œuvre de la feuille de route sur la période 2022-2026, qui avait arrêté 12 engagements pour une école publique de qualité.
CRI: 1ère réforme depuis le changement de tutelle
La réforme que Mohcine Jazouli compte amorcer après avoir hérité de la tutelle des centres régionaux de l’investissement (CRI) et des commissions régionales se précise. Le ministre délégué en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques vient de transmettre aux 12 directeurs généraux concernés l’avant-projet de loi, modifiant et complétant la loi n°47-18 aux fins d’examen et d’observations. Parmi les amendements introduits par le projet de texte figure le rôle des centres dans le suivi des projets d’investissement en cours de réalisation ou déjà réalisés, le suivi des conventions conclues entre l’Etat et les investisseurs, des conventions d’aménagement des zones industrielles et d’activités économiques.
Le Matin
Facultés de médecine bloquées: appel à l’unité pour résoudre la crise
La grève des étudiants en médecine continue de susciter de vives réactions. Après l’intervention rapide des partis de l’opposition, appelant à un dialogue urgent pour éviter une année blanche, c’est au tour du Syndicat indépendant des médecins du secteur public de prendre position. Dans un communiqué récent, le syndicat a exprimé sa solidarité avec les étudiants en lutte, tout en appelant les départements concernés à faire preuve de bon sens et de sagesse pour résoudre rapidement les problèmes en suspens. Le syndicat a demandé au gouvernement de ne pas se laisser influencer par des considérations politiques et a souligné l’importance d’adopter une approche sérieuse pour répondre aux besoins fondamentaux des citoyens en matière de système de santé efficace. Il a appelé les professionnels du secteur public à former un front national de la santé pour protéger leur statut professionnel et leurs droits, considérant cette lutte comme une priorité compte tenu de la gravité de la situation actuelle.
La CMR sur une nouvelle stratégie 2025-2027
La Caisse marocaine des retraites planche sur un nouveau plan stratégique pour la période 2025-2027. Ce dernier tiendra compte des défis de son contexte marqué particulièrement par les enjeux des grands chantiers de généralisation de la protection sociale et de réforme globale du système de retraite au Maroc. Cette Feuille de route triennale s’inscrit dans une dynamique de transformation et de modernisation avec comme objectif de conforter le positionnement de la Caisse en tant qu’acteur de confiance dans la gestion de la retraite publique.
Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme
L’année 2022 a été marquée par une amélioration significative des indicateurs opérationnels de l’Autorité nationale du renseignement financier. Grâce aux actions menées par l’Institution et aux efforts déployés conjointement avec les dif- férents partenaires concernés par la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le nombre de dossiers traités a connu une augmentation significative. Ce qui confirme, encore une fois, la valeur ajoutée créée par le renforcement de la collaboration avec les autorités d’application de la loi et les autorités de supervision et de contrôle.
Les Inspirations éco
Salaires: le Maroc bien placé en Afrique
Le Maroc s’est distingué comme le leader africain en termes de salaires mensuels moyens, enregistrant une position remarquable à l’échelle mondiale. Avec un salaire mensuel brut moyen de 1.657 dollars en 2024, le Royaume se place en tête de liste sur le continent africain et occupe la 48 e position à l’échelle mondiale, selon le rapport annuel compilé par l’équipe Économie et Politique de Ceoworld. Cette étude, qui a comparé les salaires mensuels moyens dans près de 196 pays, vise à mettre en lumière les pays offrant les meilleures rémunérations ainsi que ceux à l’autre extrémité du spectre. En tête de liste des salaires les plus élevés se trouvent des nations comme la Suisse (8.111 dollars), le Luxembourg (6.633 dollars) et les États-Unis (6.455 dollars).
Automobile: le business a dévissé de 5,79 % en mars 2024
Après un bon départ en janvier (+6,63%), le marché a affronté les premiers vents contraires en février (-9,26%) et affiche, selon les dernières statistiques publiées par l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM), un repli de 5,79% (sur l’échelle de Beaufort) à l’issue du troisième des douze tours de l’année. À fin mars, le volume des ventes accuse une baisse de 3,09% versus le premier trimestre 2023. Le ralentissement de l’activité serait dû à plusieurs facteurs : l’inflation et ses corollaires, les prix qui s’envolent dans les showrooms quand le pouvoir d’achat se réduit comme peau de chagrin, les problèmes de stock des marques impactées par le passage à la norme antipollution Euro 6, voire, révérence gardée et l’effet ramadan.
L’Opinion
Mobilité électrique: le Maroc en phase de perdre le défi de la décarbonation ?
Un récent rapport de Greenpeace vient de lever le voile sur la pollution atmosphérique en Afrique, qui démontre par ailleurs que le Maroc a encore beaucoup d’efforts à consentir en matière de décarbonation. Considéré parmi les secteurs qui émettent le plus d’émission de gaz à effet de serre, le transport au Maroc tarde par exemple à amorcer sa révolution vers la durabilité puisque le gouvernement continue dans ses marchés à opter pour des véhicules thermiques de transport collectif, sans prévoir une part minimale suffisante pour des véhicules électriques. Pourtant, les solutions de mobilité collective électrique qui peuvent être produites localement sont arrivées à maturation et n’attendent qu’une orientation volontariste pour décarboner le transport. Autrement, c’est tout un pan en devenir de l’industrie marocaine qui risque d’aller chercher d’autres cieux plus cléments.
Artillerie: nouveau fer de lance des Forces Armées Royales
Dans un nouveau classement, le site américain Insider Monkey a placé les Forces Armées Royales (FAR) au 20ème rang à l’échelle des armées les plus puissantes en artillerie. Sur la base de plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs, ce ranking reflète les résultats de la mise à niveau de l’artillerie marocaine engagée durant ces dernières années. Lances-missiles, défense anti-aérienne, armes anti-chars, canons automoteurs, les FAR ont boosté leur puissance de feu avec des armes ayant fait leur preuve dans les guerres modernes. Cet élan de modernisation continue au moment où l’artillerie revient au centre des stratégies militaires.
Blé : le Maroc prévoit l’importation de 5 millions de tonnes
Le Royaume se prépare à affronter une saison céréalière particulièrement ardue, avec des perspectives inquiétantes concernant la récolte de blé tendre, de blé dur et d’orge. Selon les dernières projections de Bank Al-Maghrib, basées sur des données jusqu’au 10 mars 2024, la production céréalière nationale devrait avoisiner les 25 millions de quintaux à l’issue de cette campagne. Cette estimation est bien en deçà des 55,1 millions enregistrés l’année précédente. Dans ce contexte, Omar Yacoubi, président de la Fédération nationale des négociants en céréales et légumineuses (FNCL), a souligné l’urgence de la situation, déclarant que la majeure partie de la récolte de blé sera stockée dans les villages. Face à cette pénurie imminente, le Maroc se tourne vers les importations pour répondre à ses besoins en approvisionnement. Le Royaume devrait importer au moins 5 millions de tonnes métriques de blé tendre dès le 1er juillet prochain, selon les révélations d’Omar Yacoubi.
Libération
La FDT dénonce sa mise à l’écart injustifiée du dialogue social
La FDT a déploré, dans un communiqué, son exclusion injustifiée du dialogue social. Elle a également lancé un vibrant appel à la solidarité et à la résistance, tout en révélant les carences flagrantes du gouvernement envers les travailleurs et en soulevant les lacunes majeures dans le respect des accords sectoriels, notamment dans les domaines cruciaux de la santé et de la justice. Le bureau central de la FDT a souligné le manque de sérieux dans les dialogues, en particulier en ce qui concerne les collectivités locales, les Chambres de l’artisanat et la Poste. Ces lacunes témoignent, selon la FDT, d’un désintérêt gouvernemental pour les préoccupations des travailleurs et des fonctionnaires du secteur public. La FDT a également exigé des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des travailleurs marocains. Elle réclame une augmentation générale des salaires et des indemnités, ainsi que des réductions fiscales pour soulager la pression économique sur les ménages.