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TelQuel
Investissements français au Sahara: une reconnaissance via le business?
L’annonce de la validation par le Quai d’Orsay de financements français au Sahara a été accueillie avec soulagement par les patrons français installés au Maroc, qui redoute de « rater le train » des grands chantiers de la région. Un pas qui s’inscrit dans la démarche, entreprise par Paris, de réchauffement des relations bilatérales. « Les difficultés dans les relations politiques franco-marocaines n’ont pas eu d’impact économique direct, mais il ne fallait pas que ça dure plus longtemps. Parce que sur des décisions structurantes, le volet politique peut créer un blocage », souligne François Marchal, DG de la Société générale au Maroc. « Plus la France tarde, plus on risque de perdre des opportunités alors que notre pays avait une position plutôt en avance, historiquement », a-t-il ajouté. La décision du Quai d’Orsay représente donc une bouffée d’air pour les dirigeants français qui font face à une rude concurrence dans le cadre des grands chantiers lancés à l’horizon 2030.
Les dernières pluies, bienfaisantes mais pas suffisantes
Sujet à une sécheresse chronique depuis six ans, le Maroc a enregistré ces derniers jours d’importantes précipitations, laissant augurer de meilleurs jours, notamment pour l’agriculture. Mais, Mohamed Bazza, expert international en ressources en eau, a déclaré à TelQuel que ces précipitations « vont soulager un peu la situation en matière d’apports d’eau et de recharge, d’approvisionnement en eau potable en particulier pour le Grand Tanger, et de rattrapage conjoncturel pour certaines composantes du secteur agricole. Mais la crise hydrique que vit le pays depuis quatre ans maintenant sévit toujours ». Selon le spécialiste, les mesures instaurées par le gouvernement dans le cadre du programme d’urgence d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 doivent être mises en œuvre le plus rapidement possible, et ce « comme si ces dernières précipitations n’avaient pas eu lieu ».
Maroc hebdo
Révision de la Moudawana: le chassé-croisé d’accusations entre le PJD et le CNDH ou l’incompréhension mutuelle
Depuis le lancement du projet de réforme de la Moudawana initié par SM le Roi Mohammed VI, le PJD, et particulièrement son Secrétaire général Abdelilah Benkirane, continuent de faire barrage aux principales revendications et propositions relatives à la révision du Code de la famille en étroite collaboration avec l’Instance chargée de la révision du texte, notamment celles suggérés par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH). A tort ou à raison, il faut avouer que certaines propositions inhérentes aux questions du mariage sous ses différentes facettes (mariage des Marocains du monde ou des mineurs, polygamie…), du divorce ou encore du système des successions (héritage, testament…), en passant par les voies de divorce et l’organisation parentale dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, tendent à créer une polémique ou une confusion entre la sacralité du texte coranique et les appels à une relecture des versets.
Volte-face ou nouvelle stratégie du gouvernement Akhannouch?
Lundi 1er avril 2024, Mustapha Baitas, le porte-parole du gouvernement, a créé la surprise. Il a annoncé le report à une date ultérieure de l’augmentation de 10 dirhams du prix de vente au public de la bonbonne de gaz butane de 12 kg, prévue initialement pour le début du mois en cours. Une hausse qui entre dans le cadre du plan du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui a fait part en octobre 2023 de sa stratégie de décompensation graduelle des prix du gaz butane, presque simultanément avec le lancement (en décembre 2023), du Registre social unifié et des aides directes au profit de plus de 4 millions de familles les plus nécessiteuses. D’après le plan échafaudé, le prix du gaz butane devait être augmenté, à partir du début avril 2024, de 10 dirhams chaque année, pour les trois ans à venir. Toujours selon le scénario gouvernemental, les fonds économisés du fait de cette décompensation devraient renflouer les Caisses de l’Etat afin de financer le programme des aides directes aux familles. Malgré ces quelques détails, l’Exécutif n’a jamais détaillé son plan d’action.
Finances News hebdo
Expert: « Plusieurs périmètres souffrent aujourd’hui d’un déficit structurel »
Les dernières précipitations, même tardives, auront un impact positif sur plusieurs cultures dont le cycle de production coïncide avec cette période de l’année, telles que les légumineuses, les diverses cultures maraîchères et les plantations fruitières, a affirmé Asmae Khamlichi, ingénieur d’Etat en génie rural et CEO du cabinet conseil Aqualtis. En plus du verdissement des parcours de pâturage, ce qui aurait un impact très positif sur l’activité d’élevage, ces précipitations permettront également de constituer une réserve d’eau très utile, sans oublier leur apport à la recharge des nappes phréatiques qui ont connu un rabattement important suite aux six dernières années de sécheresse. Le secteur agricole reste le plus affecté par la succession des années de sécheresse. « Certes, les investissements et les programmes déployés ont permis d’optimiser la demande en eau d’irrigation. Toutefois, plusieurs périmètres souffrent aujourd’hui d’un déficit structurel », a-t-elle souligné dans un entretien accordé au journal.
Marché automobile: les ventes en baisse de 5,79% en mars
Le nombre de livraisons automobiles enregistrées en mars 2024 a atteint 12.831, soit une régression de 5,79% comparativement à la même période de l’année précédente. Le segment des véhicules particuliers affiche 11.204 immatriculations, soit une baisse de 10,19%. De son côté, le segment des véhicules utilitaires légers (VUL) a commercialisé 1.627 unités, réalisant un bond de 42,22%. Le cumul des livraisons au cours du premier trimestre 2024 est porté à 35.680 voitures, soit une baisse de 3,09% par rapport à la même période de l’année dernière.
L’Opinion
C’est la première réunion de la majorité depuis l’arrivée du trio Mansouri-Bensaïd-Aboulghali à la tête du Parti authenticité et modernité (PAM). Les résultats semblent plutôt prometteurs. En effet, les trois composantes de la majorité ont accordé leurs violons pour jouer la même partition cette fois. Se félicitant du bilan à mi-mandat de l’Exécutif, bilan qui fera l’objet d’un exposé devant le Parlement, les chefs de file de la majorité ont annoncé la poursuite de leur coordination au sein des collectivités territoriales. S’agissant du perchoir de la première Chambre, et sur lequel le PAM avait des vues, il sera finalement gardé par le Rniste Rachid Talbi Alami jusqu’à la fin de cette législature.
L’offre de formation initiale de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) atteindra une capacité de 414.800 places pédagogiques pour l’année 2024-2025, a annoncé la directrice générale de l’OFPPT, Loubna Tricha. Cette amélioration s’explique par l’ouverture prévue de 19 nouveaux établissements dotés d’une capacité de 5.000 places pédagogiques, a précisé Mme Tricha qui présentait le plan d’action 2024 et le budget y afférent, lors du conseil d’administration de l’OFPPT réuni sous la présidence du ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri.
La Caisse marocaine des retraites (CMR) planche sur la modernisation de son infrastructure SI. La Caisse entend ainsi se doter d’une plateforme Data de nouvelle génération avec l’opérationnalisation de la gouvernance des données à travers des cas d’usage Data. La Caisse devra ainsi mandater, le 25 avril prochain, un prestataire spécialisé afin de lui confier la réalisation de cette opération. Ses missions, réaliser un état des lieux de la gestion des données et la structuration organisationnelle Data de la CMR, proposer et valider l’organisation cible de gouvernance des données et processus associés et identifier et cadrer deux cas d’usage Data à fort impact métier, permettant d’opérationnaliser la gouvernance de données. Le prestataire aura également à implémenter la plateforme technique Data de nouvelle génération portant sur les cas d’usage et la gouvernance des données associées en plus d’élaborer la Feuille de route du programme de transformation Data.
Le président de la Fédération marocaine des minoteries, Abdelkader Alaoui, a expliqué que la quantité de céréales importées, blé dur, blé tendre, maïs et orge, sera «exceptionnelle» cette année à cause de la baisse de la production nationale qui enregistre son plus bas niveau depuis 1981. «En fonction de la production céréalière, le gouvernement pourrait importer une plus grande quantité de céréales qui dépasserait de 12% ce qu’elle était lors de la précédente campagne. Selon le responsable, les sécheresses successives qu’a connues le Maroc ont durement impacté la production céréalière. Ainsi, la quantité de céréales importées est passée de 7,8 millions de tonnes lors de la saison 2021-2022 à 8,8 millions de tonnes en 2022-2023. Selon le wali de Bank Al Maghrib Abdellatif Jouahri, la baisse de la pluviométrie et les conditions climatiques globalement défavorables auraient affecté la superficie emblavée des céréales qui se serait située autour de 2,5 millions d’hectares contre près de 3,7 millions une année auparavant.
Libération
Sept mois après le séisme dévastateur qui a secoué la région d’Al Haouz, laissant dans son sillage un bilan tragique et des défis monumentaux à relever, les perspectives semblent moins sombres. Les efforts de reconstruction massifs lancés par les autorités marocaines, combinés à une économie résiliente et à des facteurs structurels solides, ont contribué à atténuer l’impact économique de la catastrophe. Les experts de la Banque mondiale estiment que les conséquences macroéconomiques majeures sont aujourd’hui “peu probables” et que la réponse du Maroc à la crise du séisme pourrait même “stimuler davantage la croissance économique”. Il faut dire que la résilience du Maroc ne se limite pas à sa gestion des crises, mais découle également de facteurs économiques solides.
Les relations entre le Maroc et la France sont vouées à « un avenir aussi fort et fructueux que notre passé commun », a affirmé jeudi à Casablanca le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester. S’exprimant lors de la cérémonie officielle de renouvellement par Business France de la Concession de service public (CSP) « Team France Export » pour la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), Riester a indiqué que « la dimension économique et commerciale est absolument un élément clé dans cette amitié et ce partenariat si fort entre le Maroc et la France ». Il a souligné que le momentum des relations entre les deux pays est « très particulier car nous traversons ensemble une période où nous faisons face à des défis considérables, et nous devons plus que jamais travailler ensemble pour les relever ».
Al Massae
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a eu, jeudi à Rabat, des entretiens avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura. Ces entretiens se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de franchise et un esprit positif et constructif, en présence de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale auprès des parties citées par la résolution 2703 du Conseil de Sécurité, en vue de relancer le processus politique des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du « polisario », en tant que seul cadre défini par les résolutions du Conseil de Sécurité pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis.
Al Ittihad alichtiraki
L’Office national des chemins de fer (ONCF) a annoncé la mise en place d’un plan de transport « Spécial Aïd Al-Fitr » du vendredi 05 au mardi 16 Avril 2024, avec la programmation de trains supplémentaires, allant jusqu’à 240 trains/jour. Ce plan de transport, qui intervient en prévision de l’affluence voyageurs que connaît cette période et afin d’assurer les déplacements des clients dans les meilleures conditions de confort et de sécurité, prévoit la programmation de trains supplémentaires, allant jusqu’à 240 trains/jour avec un renforcement sur les destinations les plus sollicitées, fait savoir l’Office dans un communiqué.
Assahra Almaghribia
A l’approche des vacances de l’Aid Al Fitr, les gares routières enregistrent une dynamique économique en raison de la grande affluence des voyageurs désirant passer les vacances de l’Aid avec leurs familles et proches. Avec la hausse des prix des hydrocarbures, plusieurs propriétaires des autocars saisissent cette occasion religieuse pour doubler les prix des billets sans justificatif, contraignant les voyageurs à supporter des frais supplémentaires. Le président de l’observatoire marocain pour la protection du consommateur, Hassan Ait Ali, a expliqué ces hausses par la cupidité des transporteurs qui s’adonnent au chantage des voyageurs vu la demande grandissante des citoyens voulant passer les vacances avec leurs proche, appelant à instaurer le régime du guichet unique dans les gares routières à l’instar des gares ferroviaires pour mieux lutter contre ces pratiques et contrôler les prix.
Rissalat Al Oumma
« Il n’y a pas d’augmentation dans le prix des bombonnes de gaz butane à l’heure actuelle », a affirmé le ministre chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. En réponse à une question sur la suppression du subventionnement de la bombonne de gaz butane, Baitas fait savoir qu’ »à l’heure actuelle, il n’y a pas d’augmentation du prix de la bombonne de gaz butane, et lorsqu’il y aura une décision d’augmentation, elle sera annoncée et l’opinion publique nationale en sera informée par les canaux habituels».