Le gouvernement fait face à sa pire année scolaire avec la persistance des jours de grève, alors que le chef du gouvernement et son ministre de l’éducation nationale, Chkib Benmoussa, semblent incapables d’apaiser les tensions malgré les rencontres avec les syndicats.
La Coordination Nationale du Secteur de l’Education a décidé d’appeler à une nouvelle grève nationale les mardis, mercredis et jeudis. Cette décision intervient alors que la fréquence des grèves dans le secteur de l’éducation a augmenté suite à l’adoption de la loi fondamentale pour les employés du secteur de l’éducation, que certaines catégories d’enseignants considèrent comme injuste.
La coordination, composée de 17 organisations, a appelé à une participation massive à ce qu’elle a appelé la « Marche de la dignité » le mardi 7 novembre 2023 à 11 heures, qui partira de devant le Parlement à Rabat vers le ministère de l’Education à Rabat, près de Bab El Rouah, avec une manifestation partielle devant le ministère.
Un communiqué de la coordination mentionne que la lutte des enseignants retraités et actifs entre dans son deuxième mois contre la décision de l’Etat marocain, à travers son ministère de tutelle, d’imposer un nouveau régime fondamental qui remet en cause de nombreux acquis professionnels et sociaux, sans répondre aux attentes minimales de la communauté éducative, malgré les tentatives de nombreuses parties de contourner cette lutte de protestation unifiée de toutes les catégories éducatives, porteuses de leurs revendications justes et légitimes, poursuivant leur combat depuis plus de deux décennies.
Le communiqué considère que la scène éducative à travers le pays est témoin d’une mobilisation large et unifiée de toutes les catégories de la communauté éducative avec enthousiasme et détermination. Le communiqué appelle à la poursuite de la mobilisation collective et intensive au sein de la communauté éducative, active et retraitée, pour réussir la marche de protestation unifiée à Rabat le mardi 7 novembre 2023.