Le refus opposé par plusieurs compagnies d’assurance aux automobilistes dont les véhicules ont été lourdement endommagés lors des récentes inondations à Safi a ravivé un vif débat public et provoqué une profonde indignation parmi les sinistrés. Cette situation soulève de sérieuses interrogations quant au respect des engagements contractuels liés aux polices d’assurance tous risques.
Face à cette polémique, la députée Mme Nadia Bouzendoufa a interpellé la ministre de l’Économie et des Finances à travers une question orale, demandant des explications sur les motifs invoqués par certaines compagnies pour justifier le refus d’indemnisation. Selon l’élue, de nombreux assurés concernés disposent de contrats couvrant « l’ensemble des risques », ont respecté les procédures légales en vigueur et peuvent démontrer de manière claire l’ampleur des dégâts subis par leurs véhicules.
La parlementaire a rappelé que le principe même de l’assurance tous risques repose sur une prise en charge étendue des sinistres, à l’exception de clauses d’exclusion explicitement formulées dans les contrats. Elle estime que le refus de compensation ne fait qu’aggraver la détresse de citoyens déjà confrontés à des pertes matérielles considérables.
Nadia Bouzendoufa a également appelé le gouvernement à préciser les mesures urgentes envisagées pour contraindre les compagnies d’assurance à honorer leurs obligations contractuelles. Elle a, par ailleurs, plaidé pour l’ouverture d’une enquête afin d’identifier d’éventuels manquements, dans l’objectif de protéger les droits des assurés et de préserver la confiance dans le système national de l’assurance.






