Grâce Royale :Réactions diverses des voix éminentes
À l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a gracié un groupe de personnes, dont des détenus et des personnes en liberté conditionnelle, condamnées par divers tribunaux du Royaume, au nombre de 2 476 personnes.
La liste des bénéficiaires comprend plusieurs personnalités du secteur des médias, emprisonnées pour des délits de droit commun. Parmi elles figurent Toufik Bouachrine, Omar Radi et Soulaimane Raissouni, ainsi que les militants Reda Taoujni et Youssef El Hirech, après avoir purgé une partie de leurs peines de prison.
Saad Eddine El Othmani : « C’est une grande fête nationale qui réjouit les défenseurs des droits de l’homme et tous les patriotes. »
L’ancien chef de gouvernement Saad Eddine El Othmani a exprimé sa grande joie suite à l’annonce de la grâce royale, qui inclut Toufik Bouachrine, Omar Radi, Soulaimane Raissouni, ainsi que les militants Reda Taoujni et Youssef El Hirech, après avoir purgé des peines de prison pour diverses affaires judiciaires. La grâce royale à l’occasion de la Fête du Trône concerne également 16 condamnés en vertu de la loi anti-terroriste. « C’est une grande fête nationale qui réjouit les défenseurs des droits de l’homme et tous les patriotes. Louange à Dieu et merci au Roi, que Dieu le protège. »
Nabil Benabdallah : « Le Roi répond aux appels. »
Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, a déclaré : « Nous avons reçu avec une grande joie et une profonde émotion la nouvelle de la grâce royale accordée à plusieurs journalistes emprisonnés ou poursuivis. » Benabdallah a exprimé sa gratitude envers le Roi pour cette initiative royale empreinte de significations fortes en matière de droits de l’homme, saluant les bénéficiaires et le peuple marocain en pleine célébration de la Fête du Trône et des 25 ans de règne du Roi Mohammed VI. « Nous aspirons toujours, aux côtés du Roi Mohammed VI, à un avenir plus radieux pour le Maroc, marqué par la croissance, la démocratie et un espace élargi pour les libertés et les droits de l’homme. »
Mustapha Ramid : « La grâce des journalistes et des militants est un noble accomplissement national… Nous sommes fiers de la sagesse du Roi. »
Mustapha Ramid, ancien ministre d’État chargé des droits de l’homme, a décrit la grâce royale accordée à des journalistes et des militants politiques à l’occasion du 25e anniversaire de la Fête du Trône comme un « noble accomplissement national », ajoutant : « Nous avons le droit d’être fiers de la sagesse du Roi. » Dans une publication sur son compte officiel sur Facebook, lundi soir, Ramid a remercié d’abord Dieu, puis le Roi, ajoutant : « Le Roi a gracié un groupe de journalistes, de militants politiques et d’autres personnes à l’occasion de la Fête du Trône. » Il a souligné : « Merci encore au Roi. Nous avons toujours cru en sa bonté, et il n’a pas manqué de prouver, à l’occasion de la Fête du Trône, qu’il restera toujours une source de bienveillance et de miséricorde. » Il a également remercié tous les assistants du Roi qui ont contribué à cet accomplissement national.
Reda Taoujni après sa libération : « Je remercie le Roi pour m’avoir accordé la grâce. »
Reda Taoujni, en larmes, a embrassé sa femme, son frère et ses enfants, répétant : « Je suis heureux, que Dieu vous garde pour moi. » C’est ainsi que s’est déroulée la scène émotive avant la libération de l’activiste et youtubeur Reda Taoujni de la prison d’Aït Melloul, après avoir purgé environ huit mois de sa peine de quatre ans, prononcée par la Cour d’appel d’Agadir suite à une affaire de diffamation intentée par le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi. Taoujni a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que le Roi Mohammed VI réponde à sa demande de grâce, mais il a été surpris de recevoir cette réponse généreuse lundi.
Abdelkebir El Khichichine : « Nous considérons la grâce royale accordée à un groupe de journalistes et de militants comme un geste royal humanitaire important. »
Abdelkabir El Khichichine a déclaré : « Nous considérons la grâce royale accordée à un groupe de journalistes et de militants comme un geste royal humanitaire important, visant à renforcer le processus des réformes attendues. » « Cette grâce s’inscrit dans les profondes transformations et les grandes réformes accomplies par notre pays et reflète notre engagement positif envers le système des droits de l’homme des Nations Unies. » Il a souligné : « Le Syndicat national de la presse marocaine a toujours souligné que les ‘accidents de parcours’ du secteur des médias ont eu des effets négatifs sur l’image de notre pays. » Il a appelé à saisir ce message avec sérieux et à assumer les responsabilités au sein des entreprises de presse pour défendre la dignité des journalistes et à renforcer les lois en faveur de la profession et des professionnels.
Amin Saidi : « Une initiative courageuse et sage à l’occasion de la Fête du Trône. »
Amin Saidi a qualifié d’initiative courageuse et sage la grâce royale accordée à l’occasion de la Fête du Trône, affirmant : « C’est le Maroc que nous souhaitons. »
Mohamed Taoussi : « Nous sommes face à des dossiers liés essentiellement à la grâce générale. »
Mohamed Taoussi, avocat au Barreau de Casablanca, a salué la grâce royale, la qualifiant d’initiative qui « ne nuit pas aux intérêts des autres et ne signifie pas la reconnaissance de l’innocence d’une personne en soi. » « Nous sommes face à des dossiers liés essentiellement à la grâce générale, » a-t-il déclaré. « Il est très important que le Roi accorde sa grâce à une personne condamnée et lui permette de retrouver la liberté, » a-t-il ajouté. La grâce royale protège les droits des victimes, ne couvrant que la peine ou ce qui en reste, sans affecter les demandes civiles des victimes ni les amendes.
La grâce royale accordée par le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône témoigne de la compassion et de la générosité du Souverain envers 2 476 personnes condamnées. Parmi eux figurent des journalistes et militants notables tels que Toufiq Bouachrine, Omar Radi, et Souleimane Raissouni. Ce geste, salué par leurs familles et les défenseurs des droits de l’homme, reflète l’engagement du Roi pour la tolérance, la réconciliation et les droits de l’homme, renforçant ainsi le tissu social et l’harmonie nationale.