À Salé, la colère enfle parmi de nombreux habitants, confrontés ces dernières semaines à une envolée inattendue de leurs factures d’eau et d’électricité. Certains foyers affirment avoir reçu des montants oscillant entre 400 et 700 dirhams, alors même qu’ils étaient absents de leur domicile pour cause de voyage.
Sur les réseaux sociaux, les témoignages se multiplient. Plusieurs usagers dénoncent des factures « disproportionnées » envoyées par la société de distribution Redal, qu’ils jugent déconnectées de leur consommation réelle. Les comparaisons fleurissent : « Ces montants pourraient remplir une piscine olympique » ou encore « arroser des dizaines d’arbres », ironisent certains internautes.
La polémique a trouvé un large écho sur Facebook, où de nombreux commentaires fustigent une situation « dépourvue de toute logique » et appellent à l’ouverture d’une enquête sur les méthodes de calcul appliquées.
Pour plusieurs observateurs, cette vague de contestation illustre un malaise plus profond, lié à la flambée du coût de la vie et au poids grandissant des charges sur les ménages. Dans ce contexte, les factures d’eau et d’électricité apparaissent comme un fardeau supplémentaire pour les familles, particulièrement celles issues des classes moyennes et modestes.
D’aucuns estiment qu’il devient urgent de revoir les mécanismes de facturation et de renforcer la transparence, afin de restaurer la confiance entre les citoyens et les sociétés de gestion déléguée.
