Casablanca : La Cour d’appel confirme la condamnation de Mohamed Boudrika à cinq ans de prison ferme

La Chambre criminelle d’appel de Casablanca a confirmé, mercredi 26 novembre 2025, la condamnation de Mohamed Boudrika, ancien président du Raja Casablanca et ex-président de l’arrondissement Mers Sultan, à cinq ans de prison ferme. Le verdict entérine ainsi la décision prononcée en première instance par le tribunal d’Aïn Sebaâ le 1ᵉʳ juillet 2025.

Outre la peine d’emprisonnement, la juridiction de première instance avait infligé à Boudrika une amende dépassant 650.000 dirhams, ainsi qu’une interdiction d’émettre des chèques pendant une durée d’un an.

Cette affaire repose sur plusieurs chefs d’accusation, parmi lesquels falsification et usage de faux dans un document sous seing privé, obtention illégale d’un certificat administratif, escroquerie et émission de chèque sans provision. Des charges que la Cour d’appel a jugé suffisamment établies pour confirmer l’ensemble des sanctions.

La trajectoire politique de Mohamed Boudrika avait déjà été secouée en janvier dernier, lorsque la Cour constitutionnelle l’avait déchu de son mandat de député du Rassemblement National des Indépendants. Quelques mois plus tôt, le 16 juillet 2024, il avait été interpellé en Allemagne alors qu’il se rendait à Hambourg pour rencontrer l’ex-entraîneur du Raja, Josef Zinnbauer. Arrêté sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités marocaines, il avait finalement été extradé vers le Maroc le 24 avril 2025.

Avec cette décision de la Cour d’appel, l’affaire Boudrika prend un nouveau tournant, confirmant la fermeté de la justice dans un dossier qui a largement dépassé le cadre sportif pour s’inscrire au cœur du débat public.

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