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Baïtas : Aucune loi budgétaire ne fixe le coût du dialogue, et le gouvernement se concentre sur la résolution de la crise éducative

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Le porte-parole du gouvernement, Mustafa Baitas, a révélé ce jeudi, qu’il n’existe pas de loi budgétaire fixant le coût du dialogue social, soulignant que le gouvernement s’est engagé à dialoguer et à résoudre la question de l’éducation.

La réponse du ministre s’inscrit dans le contexte de l’engagement des enseignants en faveur d’un ensemble de revendications qui nécessitent des budgets importants, en particulier des augmentations de salaire, des promotions et d’autres demandes.

Mustafa Baitas a rappelé qu’aucune loi budgétaire au monde ne fixe le coût du dialogue social, mais il a souligné que ce dernier est une pratique constante adoptée par différents gouvernements. Le gouvernement actuel a exprimé sa volonté politique de construire un véritable dialogue avec les syndicats, d’établir les bases du dialogue social et de fixer des échéances annuelles en avril et en septembre.

Baitas a expliqué que le chef du gouvernement, lors de l’ouverture du Conseil de gouvernement ce jeudi, a annoncé que le gouvernement ouvrait la porte au dialogue, que l’éducation était l’un des piliers fondamentaux de l’État social et qu’il y avait une volonté de résoudre cette question. Il a également indiqué qu’il avait invité les syndicats à participer à une réunion lundi dans le cadre de la commission tripartite.

Ce comité comprend le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, et le ministre de l’intégration économique et de l’entrepreneuriat, de l’emploi et des compétences, Younes Skouri.

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a invité aujourd’hui jeudi à Rabat les syndicats de l’enseignement à une séance de dialogue lundi prochain.

Au début de la réunion du Conseil de gouvernement, le chef du gouvernement a affirmé son attachement et son engagement à une réforme globale du système éducatif, rappelant que l’éducation est un pilier de l’édification de l’Etat social et du Maroc du développement.

Akhannouch a insisté sur le fait que « le dialogue est le seul moyen de trouver des solutions efficaces et de résoudre les problèmes posés. C’est pourquoi nous appelons les syndicats à tenir une séance de dialogue sectoriel lundi ».

Le chef du gouvernement a réaffirmé sa détermination à renforcer les canaux de dialogue pour trouver des solutions qui garantissent la qualité de l’enseignement public.

La crise dans le secteur de l’éducation au Maroc entre dans son deuxième mois, alors que les enseignants continuent d’intensifier leur grève contre le nouveau statut, publié et mis en œuvre unilatéralement par Chakib Benmoussa, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et du sport, sans l’approbation des syndicats et des coordinations éducatives.

La situation dans le domaine de l’éducation est devenue préoccupante pour les parents, le grand public et les différents acteurs, nécessitant des solutions urgentes pour sauver l’année scolaire et apaiser les tensions entre le ministère et les acteurs de l’éducation.

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