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A l’approche du Ramadan : Le débat autour de l’heure d’été (GMT+1) domine les préoccupations du peuple

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La polémique autour de l’heure d’été (GMT+1) a refait surface, dominant les préoccupations des Marocains à l’approche du mois de Ramadan.

Comme chaque année depuis l’adoption de l’heure d’été en 2018, et à l’approche du mois de Ramadan, le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme administrative a annoncé la suspension de l’heure « GMT+1 », reculant l’horloge d’une heure à trois heures du matin de dimanche.

A l’approche du mois de Ramadan, les discussions entre les citoyens portent sur le retour à l’heure légale et l’abandon de l’heure supplémentaire qui leur pèse. Le ministère de l’Économie et des Finances devrait annoncer le retour à l’heure légale au cours de la première semaine du mois de avril prochain, conformément à l’article 2 du décret publié en octobre 2018 concernant l’heure légale du Royaume.

Le débat autour des heures supplémentaires refait surface , et les activistes des médias sociaux appellent à un retour permanent à l’heure légale, en raison de ses effets négatifs sur leur santé mentale et physique.

Les activistes estiment que l’ajout d’une heure à l’heure normale n’a pas été bien accueilli par les citoyens depuis sa mise en œuvre, et que tout le monde souhaite revenir à la vie normale telle qu’elle était pendant l’heure légale (GMT).

Ils soulignent que la fatigue et la faiblesse ressenties par la majorité sont dues à l’heure supplémentaire, critiquant le fait qu’ils n’en ont pas bénéficié. Malgré les années écoulées, des voix s’élèvent toujours pour réclamer le retour à l’heure légale.

Certains activistes appellent au lancement d’une campagne électronique pour exiger le retour à l’heure normale, afin que les familles marocaines puissent vivre en paix sans que leur santé mentale ne soit perturbée.

Les militants soulignent que l’adoption d’heure supplémentaire perturbe les enfants qui vont à l’école tôt le matin et rentrent tard le soir, surtout en hiver. Ils notent que l’heure supplémentaire ne bénéficie qu’aux grandes entreprises, notamment françaises, et qu’un retour à l’heure légale soutiendrait les récents appels à boycotter tout ce qui a trait à la France, en signe de protestation contre l’ingérence de son président dans les affaires intérieures du pays.

Les militants estiment que le moment est venu de revenir à l’heure biologique et de se libérer de la domination française sur la politique économique marocaine.

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