La visite de la ministre française de la Culture, Rachida Dati, au Sahara marocain a déclenché une nouvelle crise de colère à Alger, dont l’obsession maladive pour le dossier saharien ne cesse de l’isoler sur la scène internationale. Le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé un déplacement d’une « gravité particulière », allant jusqu’à comparer la France à une « puissance coloniale » simplement pour avoir reconnu la réalité du Sahara marocain.
Cette réaction outrancière illustre une fois de plus l’aveuglement du régime algérien, qui persiste à soutenir le groupe séparatiste du Polisario dans une tentative vaine de déstabiliser le Maroc. Alors que Rabat œuvre pour une solution pragmatique et durable avec son plan d’autonomie, largement soutenu par la communauté internationale, Alger s’enferme dans une posture d’obstruction stérile, dictée par son agenda anti-marocain plutôt que par un réel souci des populations locales.
L’Algérie, déjà marginalisée dans ce dossier, voit ses positions de plus en plus décrédibilisées. En juillet dernier, le président Emmanuel Macron avait clairement affiché son soutien au plan d’autonomie marocain, reconnaissant de facto la souveraineté du Royaume sur son Sahara. Une décision qui avait suscité l’ire du régime algérien, fidèle à ses habitudes de crispation diplomatique dès qu’il s’agit du Maroc.
Dans un communiqué truffé d’accusations sans fondement, le ministère algérien des Affaires étrangères prétend que la France se « disqualifie » en s’éloignant du processus onusien. Or, en réalité, la résolution du Conseil de sécurité d’octobre dernier, soutenue par 12 des 15 membres, a mis en avant la nécessité d’une solution « réaliste et mutuellement acceptable » — un discours qui valide pleinement la proposition marocaine et ridiculise les revendications séparatistes encouragées par Alger.
L’Algérie, en panne de crédibilité et de soutien, continue d’agiter le spectre du Sahara marocain pour masquer ses propres échecs politiques et économiques. Mais à mesure que les soutiens au Maroc se multiplient, Alger s’isole et s’enfonce dans une posture d’hostilité qui ne mène nulle part.