La sénatrice des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer (Les Républicains), a accueilli au Sénat une délégation du gouvernement kabyle en exil, accompagnée de membres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK). Cette rencontre a été l’occasion pour les représentants kabyles d’exposer leur engagement en faveur d’une démarche pacifique et diplomatique pour défendre leur droit à l’autodétermination.
Une mobilisation par la voie diplomatique
Lors de cet entretien, la délégation kabyle a insisté sur son choix d’une stratégie non violente pour faire valoir ses revendications, dans un contexte où les mouvements indépendantistes sont sous étroite surveillance en Algérie. Parmi les sujets abordés figurait notamment la situation préoccupante de Boualem Sansal, écrivain condamné à cinq ans de prison, ainsi que celle d’autres personnalités incarcérées en raison de leurs opinions politiques.
Une répression grandissante en Algérie
Les représentants kabyles ont alerté sur l’intensification de la répression contre les militants et intellectuels prônant une reconnaissance de l’identité kabyle. Ils ont dénoncé l’arrestation arbitraire de nombreux défenseurs de cette cause, témoignant d’un durcissement des restrictions visant à étouffer toute expression dissidente.
En recevant cette délégation, Valérie Boyer apporte son soutien à la cause kabyle et entend sensibiliser les instances françaises aux préoccupations soulevées par ses représentants. La sénatrice espère ainsi contribuer à faire entendre ces revendications sur la scène politique et diplomatique.