Un journal français : Macron se rend au Maroc avec un accord pour l’acquisition du premier sous-marin du Royaume
Le journal français « La Tribune » a récemment annoncé que la prochaine visite officielle d’Emmanuel Macron au Maroc, prévue pour la fin du mois d’octobre, pourrait donner lieu à des accords stratégiques importants entre les deux pays.
Parmi ces accords, deux projets d’envergure se distinguent particulièrement : l’acquisition par le Maroc d’une flotte d’hélicoptères de type Caracal, et la construction du tout premier sous-marin pour la Marine royale marocaine, marquant ainsi un jalon majeur dans le renforcement des capacités de défense du Royaume.
Selon les sources du journal, cette visite pourrait offrir à Airbus, fabricant des hélicoptères Caracal, une opportunité unique de conclure un accord commercial avec Rabat pour la vente d’une flotte de 12 à 18 hélicoptères. Les hélicoptères Caracal, connus pour leurs capacités multi-rôles, sont utilisés aussi bien pour des missions de transport de troupes que pour des opérations de recherche et sauvetage, ce qui en fait un atout de choix pour les forces armées marocaines. Cet achat s’inscrit dans une démarche globale de modernisation et de renforcement des moyens militaires du Maroc, particulièrement dans le cadre de la préparation à des opérations extérieures ou en soutien à des missions de sécurité nationale.
Le second dossier majeur porte sur la construction du premier sous-marin de l’histoire du Maroc. Si les détails de cet accord restent encore confidentiels, cette initiative témoigne de la volonté du Royaume de diversifier et de renforcer ses capacités navales face aux enjeux géopolitiques de la région. La possession d’un sous-marin renforcerait considérablement la posture stratégique du Maroc en Méditerranée et sur l’Atlantique, tout en permettant au pays d’accroître sa capacité de surveillance des côtes et de protection des routes maritimes.
Cette visite du président Macron intervient dans un contexte où les relations franco-marocaines cherchent à se renforcer après une période de tensions diplomatiques. Les discussions autour de ces deux grands projets militaires pourraient non seulement marquer un tournant dans les relations bilatérales, mais aussi mettre en lumière l’importance de la coopération entre le Maroc et la France dans des secteurs aussi sensibles que celui de la défense.
En outre, ces accords s’inscrivent dans un contexte de modernisation globale des infrastructures et des équipements militaires du Maroc, soutenue par une série de partenariats internationaux visant à diversifier les sources d’acquisition d’équipements stratégiques.
D’après des informations relayées, Emmanuel Macron devrait arriver à Rabat le lundi 28 octobre. Cette visite officielle sera l’occasion de discussions au plus haut niveau avec le roi Mohammed VI, portant sur les dossiers économiques et géopolitiques en cours. Le volet militaire n’en sera qu’un aspect, avec d’autres thématiques, telles que les énergies renouvelables, les infrastructures et les échanges culturels, susceptibles d’être abordées. Toutefois, la conclusion de ces contrats militaires, si elle a lieu, serait un signal fort de l’alignement des intérêts stratégiques des deux pays, notamment dans un contexte international de plus en plus complexe.
Cette visite, bien plus qu’une simple rencontre diplomatique, pourrait donc ouvrir la voie à une nouvelle ère de coopération franco-marocaine renforcée, axée sur la sécurité, le développement économique et l’innovation technologique, dans un contexte où le Maroc se prépare à jouer un rôle de plus en plus central sur la scène internationale, notamment à travers l’organisation de grands événements comme la Coupe du Monde 2030.
