À la veille de l’investiture de Donald Trump comme nouveau président des États-Unis, prévue ce lundi 20 janvier à Washington, la CIA a dévoilé une carte officielle du Maroc incluant les provinces sahariennes. Dans un texte accompagnant cette publication, l’agence de renseignement a rappelé que « dès 2020, les États-Unis avaient reconnu le Sahara occidental comme faisant partie intégrante du Maroc ».
Cette décision, prise sous la présidence de Trump, a été maintenue par son successeur Joe Biden, malgré des pressions venant de l’aile gauche du Parti démocrate et de certains parlementaires républicains proches de l’Algérie. Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le Maroc espère que l’ancien président réitérera son soutien, notamment en ordonnant à son administration d’ouvrir un consulat américain à Dakhla, conformément à son annonce du 10 décembre 2020, lorsqu’il avait reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Par ailleurs, cette semaine, le secrétaire d’État désigné par Trump a salué les efforts du Maroc, en particulier son rôle dans les accords d’Abraham. Cependant, Marco Rubio a regretté que les relations économiques entre Washington et Rabat n’aient pas encore atteint le niveau de leurs liens politiques et historiques.
