Aziz Akhannouch, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), a affirmé, dans son allocution prononcée lors de la dernière étape du programme « Parcours des réalisations » à Tanger, que le choix de cette ville pour accueillir la clôture de cette tournée n’était nullement fortuit. Tanger, a-t-il expliqué, a constitué le point de départ d’un vaste chantier de développement et revient aujourd’hui comme espace symbolique pour marquer l’achèvement d’une phase essentielle du « Parcours des réalisations », illustrant ainsi une culture politique fondée sur le respect des engagements et le retour vers le citoyen pour l’évaluation et la reddition des comptes.
M. Akhannouch a souligné que cette tournée de communication s’inscrit dans la continuité d’une trajectoire politique claire adoptée par le parti depuis plusieurs années, reposant sur une écoute réelle des citoyennes et des citoyens et sur la traduction de leurs préoccupations quotidiennes en engagements politiques et en programmes concrets.
Il a rappelé qu’après le lancement du « Parcours de la confiance » en 2018 — qui avait permis d’écouter plus de 100.000 Marocaines et Marocains et d’élaborer une vision sociétale émanant directement de la société — le parti est passé à une étape plus approfondie de proximité, à travers des rencontres directes avec des milliers de citoyens dans plus de 100 villes. Ces échanges ont permis de recueillir idées et propositions ayant contribué à l’élaboration d’un programme électoral issu du terrain.
Une fois aux responsabilités gouvernementales, a poursuivi le président du RNI, le parti ne s’est pas contenté de promesses. Il a rapidement lancé le « Parcours du développement », une tournée nationale visant à mobiliser les élus et les militants autour de la mise en œuvre des engagements gouvernementaux. Le « Parcours des réalisations » s’est ensuite imposé comme une étape naturelle pour évaluer ce qui a été accompli et débattre de ce qui reste à faire, en parfaite cohérence avec l’identité du RNI, fondée sur la sincérité, la clarté et l’action concrète.
Aziz Akhannouch a également rappelé que l’action gouvernementale s’est engagée dans un contexte national et international particulièrement difficile, marqué par la flambée de l’inflation, les répercussions des crises mondiales, la sécheresse, puis le séisme d’Al Haouz. Face à ces défis, le gouvernement a agi avec sens des responsabilités, prenant des décisions courageuses, parfois difficiles, mais nécessaires pour garantir la stabilité du pays et préserver le pouvoir d’achat des citoyens, tout en respectant scrupuleusement les Hautes Orientations Royales, qui ont constitué une feuille de route claire pour l’action gouvernementale.
Il a insisté sur le fait que la priorité accordée à l’État social ne relevait pas d’un choix conjoncturel, mais d’une conviction profonde. Le renforcement de l’économie nationale demeure, selon lui, la clé du financement des programmes sociaux et de leur pérennité. Une économie forte signifie davantage de ressources, et davantage de ressources permettent un soutien social élargi, à même de préserver la dignité des familles marocaines et de relancer la dynamique économique.
Dans ce cadre, le chef du gouvernement a mis en avant des indicateurs économiques jugés révélateurs de la pertinence des choix opérés. Le taux de croissance devrait ainsi avoisiner les 5 % à la fin de l’année, tandis que le déficit est passé de 7,5 % à 3 %, l’inflation a reculé de 6 % à moins de 1 %, et l’endettement a diminué de 71,4 % en 2022 à 67,4 % en 2025. Autant de chiffres qui traduisent, selon lui, une dynamique économique réelle touchant l’ensemble des régions du Royaume.
Aziz Akhannouch a précisé que ces indicateurs ne constituent pas de simples données techniques, mais des résultats concrets ayant permis la généralisation du soutien social direct au profit d’environ 4 millions de familles, bénéficiant chaque mois d’aides comprises entre 500 et 1.200 dirhams. Le même nombre de bénéficiaires profite également du régime « AMO Tadamoun », l’État prenant en charge leurs cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale, leur garantissant ainsi l’accès aux soins et à la dignité.
Enfin, le président du RNI a souligné que la croissance économique n’est pas une fin en soi, mais un levier au service de l’amélioration des conditions de vie des citoyens, de la qualité des services publics et de l’avenir des générations futures. Il a assuré que le gouvernement poursuivra son action avec la même cadence, le même esprit et le même sens des responsabilités, convaincu qu’une économie forte constitue le socle indispensable d’un État social solide, capable de faire face aux crises et de répondre aux attentes des Marocains.
Tanger : Akhannouch souligne les résultats économiques et sociaux de l’action gouvernementale






