Au début de la semaine, des policiers et démineurs marocains ont été envoyés en France, conformément à un accord conclu en juin dernier entre Abdellatif Hammouchi et les autorités françaises. La récente visite du directeur général de la DGSN-DGST à Paris témoigne d’une volonté commune de surmonter les tensions passées entre les deux nations.
Fin avril, Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur, avait pour la première fois reconnu l’assistance antiterroriste du Maroc envers la France. Selon ses déclarations, cette coopération bilatérale a permis de déjouer plusieurs attaques terroristes en France, notamment grâce à l’identification d’Abdelhamid Abaaoud lors des attentats de 2015 à Saint-Denis. « Sans nos amis marocains, la France serait plus en danger qu’elle ne l’est », avait-il partiellement reconnu.
Les équipes marocaines, spécialisées dans la sécurité des événements sportifs et la gestion des menaces explosives, ont commencé à déployer leur expertise sur les sites olympiques parisiens. Leur mission majeure consiste à sécuriser les abords de la Seine, où se tiendra la cérémonie d’ouverture des JO.
L’initiative des autorités françaises intervient dans un contexte où la menace terroriste reste préoccupante, comme le rapporte Assabah. Le président français, Emmanuel Macron, avait même évoqué la possibilité de déplacer la cérémonie d’ouverture des JO en raison de ces menaces persistantes.