Le 24 juillet 2025, les appels du roi Mohammed VI depuis novembre 2024 pour réformer les institutions dédiées aux Marocains de l’étranger restent jusqu’à présent inaboutis, semant la confusion au cœur du projet . Malgré le besoin ressenti d’un cadre plus moderne et efficace, la mise en œuvre peine à se concrétiser.
Au cœur des débats, la réorganisation du Conseil consultatif, des représentations consulaires et des mécanismes de participation citoyenne des MRE suscite des divergences institutionnelles. Plusieurs ministères et élus s’opposent sur les modalités de consultation, le rôle des associations et la représentation politique, freinant l’élan royal .
Ce blocage intervient alors que la diaspora constitue un pilier économique essentiel : transferts financiers, investissements, échanges culturels et formation à l’étranger en font un levier stratégique pour le développement national. Les attentes sont fortes quant à un nouveau cadre capable de mieux mobiliser ce capital .
Des acteurs de la société civile demandent davantage de clarté, de transparence et de calendrier précis, pour éviter à nouveau que le projet ne s’enlise. Ils réclament surtout des consultations publiques directes, afin d’intégrer les préoccupations des Marocains établis à l’étranger dans la finalisation des réformes