Parlement : Réaction de la sphère politique au discours du Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session législative
Le discours prononcé par le roi Mohammed VI lors de l’ouverture de la session législative, ce vendredi soir, a véhiculé des signaux puissants à l’attention des partis marocains, en mettant en lumière la nécessité de former des élites qualifiées pour défendre la cause nationale sur la scène internationale, en particulier en ce qui concerne la question cruciale du Sahara marocain.
La phase à venir exige une mobilisation accrue et une vigilance constante pour renforcer la position du Royaume et promouvoir la justesse de la cause saharienne au sein des institutions internationales.
Dans cet article analytique, nous vous proposons diverses interprétations du discours royal :
Ahmed Touizi : Les victoires du Maroc dans le dossier du Sahara marocain sont le fruit du rôle actif de Sa Majesté le Roi.
Ahmed Touizi, président du groupe Al-Assala wal-Mouassir à la Chambre des représentants, a affirmé que « le discours royal prononcé aujourd’hui à l’occasion de l’ouverture du Parlement constitue une nouvelle feuille de route pour le dossier du Sahara marocain, ainsi qu’un message d’orientation pour le gouvernement, les représentants du peuple et l’ensemble des composantes de la société marocaine concernant la question de l’unité territoriale. »
Touizi a ajouté dans une déclaration à la presse que « l’évolution du dossier du Sahara marocain en faveur du Royaume a été rendue possible grâce au rôle actif de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la conduite de la diplomatie nationale. »
Il a également souligné que « le projet d’autonomie proposé par Sa Majesté le Roi et la reconnaissance par de nombreux pays de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, notamment la France, qui joue un rôle au sein du Conseil de sécurité, constituent une victoire de la diplomatie dirigée par Sa Majesté. »
Le même intervenant a insisté sur le fait que « nous, en tant que parlementaires et membres de la société civile, sommes appelés à renforcer nos relations avec les parlements des pays européens pour consolider la position du Maroc concernant le dossier du Sahara marocain et mettre un terme définitif à cette question. »
Abdallah Bouano : Le discours de Sa Majesté le Roi appelle les autres nations à prendre en considération la raison et les aspects historiques et juridiques de notre unité territoriale.
Abdallah Bouano, président du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement à la Chambre des représentants, a souligné que « les discours d’ouverture de Sa Majesté le Roi au Parlement revêtent toujours une grande importance, surtout que celui d’aujourd’hui s’est centré sur la question du Sahara marocain, abordant le chemin de l’unité territoriale et les progrès réalisés par le Maroc dans cette question, qui demeure la priorité pour tous les Marocains. »
Bouano a ajouté, dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture du Parlement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que « le dossier du Sahara marocain a fait des progrès significatifs, avec la reconnaissance par de nombreux pays membres du Conseil de sécurité de la marocanité du Sahara. » Il a souligné que « le discours d’aujourd’hui est un appel aux autres nations pour qu’elles prennent en compte la raison et les dimensions historiques et juridiques de notre unité territoriale. »
Il a également indiqué que « Sa Majesté le Roi Mohammed VI a parlé de la diplomatie parlementaire et de son rôle dans la défense de l’unité territoriale, et nous, en tant que parlementaires, nous nous engageons à suivre cette directive royale, en faisant de la défense de l’unité territoriale de notre Royaume notre priorité dans tous les forums et rencontres internationales. »
Sidi Mohammed Saleh El Jamani : Le discours de notre Roi sert de boussole pour orienter les acteurs politiques vers un engagement national dans la consolidation de notre unité territoriale.
Le député Sidi Mohammed Saleh El Jamani, représentant la région d’El Aaiún, a salué, dans une déclaration à la presse, les contenus du discours royal lors de l’ouverture de la nouvelle session législative du Parlement, ce vendredi.
Il a mis en avant les orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI concernant l’unité territoriale du Royaume, soulignant que le discours royal constitue une boussole pour inciter tous les acteurs politiques marocains à se mobiliser et à défendre l’unité territoriale du Royaume du Maroc, tout en poursuivant le chemin tracé par le Roi pour préserver les acquis du Maroc concernant sa pleine et légitime souveraineté sur son Sahara.
Le député a expliqué que les acteurs politiques et toutes les entités élues doivent redoubler d’efforts et de démarches soutenues, tout en faisant preuve de responsabilité, pour achever le processus d’affirmation des droits historiques du Maroc sur son Sahara et la légitimité de sa cause nationale, saluant la dynamique que le Roi impulse et ses résultats qui ont permis de recueillir reconnaissance après reconnaissance de la marocanité du Sahara, notamment de la part des grandes puissances et des membres permanents du Conseil de sécurité, comme les États-Unis, la France, ainsi que des puissances européennes telles que l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, entre autres.
Sidi Mohammed Saleh El Jamani a insisté dans sa déclaration sur le fait que Sa Majesté le Roi a placé, à travers son discours lors de l’ouverture de la nouvelle session législative, la question du Sahara au sommet de ses priorités, considérant celle-ci comme étant la question essentielle pour tous les Marocains.
Dr. Miloud Belcadi : Le Maroc, sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, installe une nouvelle dynamique dans le dossier du Sahara.
Le politologue Dr. Miloud Belqadi a affirmé, dans une déclaration faite après le discours royal, que le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a réussi à reprendre l’initiative dans le dossier du Sahara, ce qui a créé une nouvelle dynamique tant sur le plan national qu’international.
Il a noté que le Royaume est passé d’une approche de « réaction » à une démarche proactive reposant sur l’initiative et la fermeté, ce qui s’est reflété dans tous les aspects relatifs au dossier. Il a précisé que le Maroc a pris des mesures significatives pour développer le Sahara marocain à travers de grands projets de développement, faisant de cette région un point central de communication entre le Maroc et son profondeur africain.
Sur le plan international, il a ajouté que la question du Sahara marocain bénéficie désormais d’un soutien croissant grâce aux initiatives stratégiques lancées par Sa Majesté le Roi, telles que le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, qui renforce la coopération économique régionale, ainsi que l’initiative de la série de Rabat pour les États africains de l’Atlantique, qui vise à consolider la coopération dans les domaines de la sécurité et du développement.
Le politologue a salué le succès du Maroc dans le renforcement de sa position internationale par la réaffirmation de la justesse de sa position historique sur le Sahara, indiquant que les efforts du Royaume ont affaibli le mouvement séparatiste. Il a précisé que 164 pays ne reconnaissent pas ce mouvement, tandis que 112 soutiennent l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine.
Il a conclu en affirmant que le Maroc, sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est devenu un acteur clé dans la formulation des dynamiques internationales concernant la question du Sahara, en soulignant que cette approche royale vise à renforcer la position du Royaume sur la scène internationale et à ancrer ses droits historiques.
Sabri Laho : Un discours stratégique qui renforce la confiance dans la résolution du conflit du Sahara et envoie un message implicite pour une législation au Maroc basé sur une régionalisation avancée et l’autonomie.
Le spécialiste en droit international et en migration, ainsi que président de l’Académie de la pensée stratégique, Sabri Laho, a déclaré que le discours royal établit une culture de conviction quant à la résolution du conflit du Sahara marocain, appelant à une rupture épistémologique avec un passé marqué par une approche défensive et un intérêt pour la gestion temporaire des crises, loin de la vérité.
Ce discours porte une profonde philosophie et une arrière-plan implicite. En mettant l’accent sur le Sahara marocain comme un dossier unique au sein d’une institution législative dont la mission est de légiférer et de contrôler l’action gouvernementale, il envoie un message fort et clair pour l’avenir. Seules les esprits éclairés sont capables de l’interpréter et de le révéler.
Le discours contient un appel explicite de Sa Majesté le Roi aux deux institutions législatives pour envisager des propositions et des visions pour une nouvelle étape de l’histoire du Maroc, celle de la régionalisation avancée et de l’autonomie, et de passer de simples projets à des chantiers en cours d’exécution.
La résolution du conflit du Sahara ne doit plus être tributaire de la volonté d’autrui, quelle que soit leur identité ou leur origine, mais plutôt devenir une culture qui doit s’enraciner dans l’esprit et le raisonnement des Marocains, qui sont capables de la traduire en comportements concrets sur le terrain.
Sa Majesté le Roi insiste sur l’importance de prendre conscience de la vitalité du corps et de l’esprit marocains, ainsi que sur la capacité des Marocains à relever le défi de la prochaine phase de transition, que Sa Majesté a qualifiée de changement à tous les niveaux. Une part importante de ce changement nécessite une législation, ce qui est au cœur des prérogatives du pouvoir législatif.
Abbas Al-Wardi: Le discours royal a souligné la nécessité de changer la vision adoptée pour défendre la première cause nationale.
Dans son analyse du discours royal à l’occasion de l’ouverture de la session législative actuelle, l’analyste politique Abbas Al-Wardi a affirmé que le discours était clair et centré sur un thème essentiel : la question du Sahara marocain, qui est l’affaire de tous les Marocains, de Tanger à Lagouira.
Al-Wardi a expliqué que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présenté une feuille de route claire devant les représentants de la nation au parlement, comportant des points principaux axés sur la nécessité de changer la vision adoptée pour défendre la première cause nationale. Le discours a appelé à dépasser l’affrontement négatif et à le remplacer par une confrontation productive, fondée sur la présentation de preuves irréfutables et d’arguments solides dans les différents forums internationaux.
Il a également souligné les rôles constitutionnels des partis politiques et des institutions législatives, qui doivent mener la bataille nationale en s’appuyant sur des compétences spécialisées disposant d’une formation adéquate.
L’analyste a insisté sur l’importance de faire face à l’hostilité envers l’unité territoriale marocaine sur les scènes internationales, en rappelant les orientations adoptées par plusieurs pays comme la France, l’Espagne et les États-Unis, qui ont déclaré leur soutien au Sahara marocain et ouvert des consulats dans les villes de Dakhla et Laâyoune, renforçant ainsi la légitimité de la cause.
Al-Wardi a ajouté que le discours royal a souligné que la marocanité du Sahara ne peut être contestée, et que l’autonomie proposée est la seule solution réaliste qui doit être prise en compte dans le cadre de la résolution définitive du conflit fictif.
Dans un contexte similaire, Al-Wardi a indiqué que le discours royal mettait l’accent sur la nécessité d’accélérer la mobilisation et l’anticipation, considérées comme des mécanismes indispensables pour faire face aux mensonges diffusés par certaines entités obscures concernant la question du Sahara marocain. Il a appelé à mobiliser les compétences nationales et les cadres formés, capables de fournir une confrontation constructive basée sur des preuves irréfutables pour convaincre tout le monde de la légitimité de l’unité territoriale du Royaume.
Al-Wardi a conclu son analyse en affirmant que Sa Majesté le Roi a élaboré un plan stratégique qui exige de tous, en particulier des partis politiques et du parlement, d’assumer pleinement leurs responsabilités en cette période cruciale, soulignant que Sa Majesté a insisté sur le fait que la question du Sahara marocain est une question essentielle nécessitant l’engagement complet de tous les composants de la société marocaine.
El Moussaoui Al-Ajlaoui: Sa Majesté le Roi a confirmé que la gestion du dossier du Sahara est passée à une phase de fermeté et d’anticipation.
L’analyste politique El Moussaoui Al-Ajlawi a affirmé que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a confirmé dans son discours solennel à l’occasion de l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la onzième législature, ce vendredi, que l’approche de gestion du dossier du Sahara marocain est passée de la réaction à l’initiative, à la fermeté et à l’anticipation.
Al-Ajlaoui a expliqué, dans une déclaration à la presse, que le discours royal a souligné que le Royaume a rompu avec l’approche réactive dans la gestion du dossier du Sahara marocain, préférant la logique de fermeté, d’anticipation et d’initiative.
Il a ajouté que le discours royal a confirmé le changement significatif en faveur du Maroc, qui a marqué la question du Sahara marocain, se traduisant par le soutien international croissant en faveur de l’autonomie et de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sud.
Le même académicien a noté que le discours royal a mis l’accent sur l’importance de continuer à expliquer les principes de la position marocaine aux quelques pays qui continuent à agir à l’encontre de la logique de la loi et à nier les vérités historiques.
Al-Ajlaoui a conclu que cette tâche ne repose pas uniquement sur la diplomatie officielle, mais également sur la diplomatie parlementaire et partisane.
Rachid Lazrak : Le discours royal a démoli les fondements de la décision de la Cour de justice européenne.
Le professeur de sciences politiques à l’Université Ibn Tofail, Rachid Lazrak, a affirmé que le discours adressé par le Roi aux membres des deux chambres du parlement à l’occasion de l’ouverture de la quatrième année législative de l’actuelle législature, le jeudi 11 octobre 2024, a entièrement abordé la question du Sahara, sans traiter d’autres sujets nationaux. Ce discours a véhiculé des messages clairs concernant les grandes réalisations accomplies dans ce dossier et a tracé les contours de la feuille de route à suivre dans les prochaines étapes pour clore ce dossier.
Lazrak a considéré que « le discours royal a réaffirmé que la question du Sahara est la première cause nationale, avec une référence royale claire qui encadre complètement la politique étrangère marocaine actuelle, à savoir ‘passer de la gestion à la transformation’, ce qui implique une entrée dans un tournant décisif avec toutes ses complexités pour mettre un terme à ce dossier. De plus, le fait que le discours royal soit uniquement consacré à ce dossier envoie un message clair aux partis politiques et à l’institution législative pour intensifier leurs efforts sur ce sujet en priorité. »
Ce même analyste politique, dans une déclaration à la presse, a noté « la présence d’une forme géométrique dans le discours royal, qui part de l’examen des contours de la politique étrangère concernant ce dossier, pour exprimer sa gratitude à la France, en tant que puissance coloniale qui connaît les détails les plus précis de ce dossier, son évolution et l’importance de cette reconnaissance compte tenu de son poids sur la scène internationale, surtout qu’il s’agit d’un État membre permanent du Conseil de sécurité. Nous avons donc une indication royale que le choix français sur ce sujet est une étape majeure vers sa résolution définitive. »
Le professeur de l’Université Ibn Tofail a estimé que « le discours royal contenait un message clair concernant la récente décision de la Cour de justice européenne, selon laquelle les habitants du Sahara bénéficient déjà de développement, après que le jugement européen a souligné la nécessité pour les habitants du Sahara de profiter des accords qui englobent cette région. Il a également envoyé un message clair à l’Algérie, affirmant que le Maroc ne réagira pas aux provocations puériles émanant du voisin de l’est, se tenant au-dessus de ce niveau, tout en étant ouvert à l’espace maghrébin et à renforcer la coopération avec les pays du continent africain en vue de favoriser le développement continental. »
Mohamed Chakir : La France ne joue pas seulement un rôle important, mais connaît également les subtilités du dossier du Sahara.
L’analyste politique marocain, Mohamed Chakir, a déclaré que le discours royal à l’occasion de l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la onzième législature, au parlement, ce vendredi, intervient à un moment où « le débat au sein de la quatrième commission est en cours, où la délégation diplomatique se bat contre les adversaires pour défendre la cause nationale, sans oublier la récente décision de la Cour de justice européenne. »
Chakir a insisté en disant : « Dans ce contexte, le Roi a consacré son discours d’ouverture du parlement aux développements cruciaux concernant la question du Sahara, où la diplomatie marocaine est passée d’une approche de gestion à une approche de changement, dont les résultats positifs ont conduit plusieurs pays influents à adopter la position marocaine basée sur l’initiative d’autonomie. » Il a souligné le soutien du Roi Mohammed VI à la position française, qui a constitué un soutien central, étant donné que « ce pays ne joue pas seulement un rôle important et dispose d’un droit de veto au Conseil de sécurité, mais connaît aussi les subtilités du dossier du Sahara et ses problématiques, ce qui renforce la position du Maroc. »
L’analyste politique éminent considère que « l’accent mis par le souverain marocain sur la position française est un signal politique en vue de la visite prévue du président Macron au Royaume, fixée à la fin de ce mois, tout en envoyant un message politique implicite au régime algérien, signalant des victoires politiques et un changement radical de la France concernant l’équilibre traditionnel qu’elle a entretenu durant plusieurs décennies. »
Il a poursuivi : « Après avoir salué la position française, le souverain marocain a loué les positions de pays influents ayant également reconnu la marocanité du Sahara, tels que les États-Unis et d’autres pays européens qui ont soutenu l’initiative d’autonomie, en tête desquels l’Espagne, ainsi que les pays arabes, notamment ceux qui ont ouvert des consulats à Dakhla ou Laâyoune. Par conséquent, après ces gains politiques, la diplomatie marocaine devrait à l’avenir se concentrer sur la conviction des pays restants quant à la validité de la position marocaine et la justesse de sa cause, en recourant à tous les arguments juridiques, historiques et spirituels. »
Hamid Aboulas : Le discours du Roi fait passer le dossier du Sahara de la réaction à l’initiative.
L’analyste politique Hamid Aboulass a déclaré que le discours royal à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire a porté sur la question du Sahara marocain, en soulignant l’importance d’aller de la réaction à l’initiative.
Aboulas a noté que le discours a également mis en lumière la nécessité de renforcer la position marocaine en matière de diplomatie à l’international, tout en soulignant la nécessité d’unir tous les efforts des institutions et de la société civile dans le but de défendre la question nationale.
Il a ajouté que le discours royal a renforcé l’idée selon laquelle la marocanité du Sahara est une réalité inébranlable, et que l’initiative d’autonomie est la seule solution réalisable pour résoudre ce dossier, tout en appelant à une mobilisation et à une anticipation à travers la diplomatie parlementaire et des institutions politiques.
En somme, Aboulas a considéré que le discours royal a mis en exergue la nécessité d’intensifier les efforts dans le cadre de la défense de la marocanité du Sahara à tous les niveaux, et d’aller vers une diplomatie proactive capable de faire face à tous les défis qui se posent à la question sahraouie.