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Parlement : Le gouvernement refuse de se pencher sur l’impact du vaccin d’AstraZeneca auprès des Marocains

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En pleine controverse mondiale sur le vaccin et ses effets, et alors que la société a pris la décision de le retirer du marché mondial sous la pression, le gouvernement a refusé de discuter des répercussions du vaccin AstraZeneca sur les Marocains devant le Parlement.

Le groupe de la justice sociale à la chambre des conseillers a adressé, mardi 7 mai, une demande au président du Conseil pour informer le gouvernement de sa volonté de prendre la parole à la fin de la séance de questions orales du jour, afin d’aborder le sujet des répercussions du vaccin AstraZeneca sur les Marocains.

Selon le secrétaire général de la chambre des conseillers, le gouvernement a rejeté la demande et a exprimé son incapacité à répondre à cette requête.

La position du gouvernement marocain coïncide avec le retrait par la société britannique-suédoise AstraZeneca de son vaccin Oxford-AstraZeneca, développé en partenariat avec l’Université d’Oxford, pour lutter contre le virus Covid-19, dans le monde entier. Cela survient quelques mois après que le géant pharmaceutique a reconnu pour la première fois dans des documents judiciaires que le vaccin pouvait provoquer des effets secondaires rares et graves, comme le rapportait le journal The Telegraph.

Le Maroc a utilisé des millions de doses de vaccin AstraZeneca, comme ce fut le cas dans 150 pays à travers le monde, et a défendu son utilisation continue lorsque plusieurs pays européens ont pris la décision de suspendre son utilisation, notamment la Norvège, le Danemark, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne, après l’enregistrement de décès dus à des thromboses veineuses chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca.

Un membre de la commission scientifique et médicale qui suit l’utilisation des vaccins britannique-suédois AstraZeneca et chinois Sinopharm au Maroc a déclaré, lors du tollé autour de la vaccination en mars 2021, que le vaccin AstraZeneca ne présentait aucun danger et qu’il n’y avait aucune raison de suspendre son utilisation.

Cependant, le Maroc, en sus de la diversification des vaccins proposés à ses citoyens lors de la pandémie de Covid-19, y compris les vaccins Pfizer, Johnson et Sinopharm, s’est tourné vers une utilisation accrue du vaccin chinois Sinopharm.

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