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Mohamed Boudrika déchu de son mandat parlementaire par la Cour constitutionnelle

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La Cour constitutionnelle a officiellement prononcé la déchéance de Mohamed Boudrika, député de la circonscription d’Al Fida-Mers Sultan, de son siège à la Chambre des représentants. Cette décision fait suite à son absence prolongée, sans justification valable, durant une année législative complète.

La Cour a rendu son verdict après avoir examiné une lettre du président de la Chambre des représentants, enregistrée le 15 janvier 2025, demandant la déchéance de Mohamed Boudrika conformément à l’article 12 bis de la loi organique n° 27.11 relative à la Chambre des représentants. Cette demande s’appuyait sur la décision du Bureau de la Chambre, actée lors de la réunion du 13 janvier 2025, confirmant que 41 avertissements avaient été envoyés à Boudrika par huissier de justice, sans aucune réponse de sa part.

En conséquence, la Cour a annoncé la vacance du siège de Boudrika à la Chambre des représentants, ouvrant la voie à son remplacement par le candidat suivant sur la liste électorale de la circonscription d’Al Fida-Mers Sultan.

Cette décision s’inscrit dans une série de revers pour Mohamed Boudrika, également révoqué de son poste de président du conseil de la circonscription de Mers Sultan. Le tribunal administratif de Casablanca avait en effet ordonné, le 6 mai dernier, sa cessation de fonctions à la suite d’une saisine du gouverneur, motivée par son absence depuis janvier 2024.

Par ailleurs, Boudrika fait face à des poursuites judiciaires. Condamné par contumace au Maroc, il a été arrêté le 16 juillet dernier à l’aéroport de Hambourg, en Allemagne, en vertu d’un mandat d’arrêt international. L’ancien homme d’affaires et figure politique du Rassemblement National des Indépendants (RNI) attend désormais la décision de la justice allemande sur son extradition vers le Maroc.

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