Les États-Unis confirment une nouvelle fois leur appui à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. Par la voix de Masad Boulos, conseiller présidentiel américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient, Washington a réitéré sa position en faveur du plan marocain et a exprimé sa disposition à ouvrir un consulat à Dakhla lors d’un éventuel second mandat de Donald Trump.
Dans une interview accordée à la chaîne Al-Sharq, Masad Boulos a déclaré que « le moment est venu de parvenir à une solution positive et durable à ce dossier », précisant que « ce Sahara est marocain ». Il a rappelé que le président Trump avait, dès 2020, reconnu officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara, insistant sur la nécessité de clore définitivement ce différend régional.
Le responsable américain a salué le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qu’il a qualifié d’« historique ». Selon lui, le Souverain « a démontré sa volonté sincère de parvenir à une solution définitive et équilibrée », tout en abordant avec lucidité la dimension algérienne du dossier.
« Le Roi a exprimé un message fort d’ouverture et de fraternité envers le peuple algérien, ainsi qu’une main tendue pour une coopération régionale renforcée », a ajouté Boulos.
Sur le plan diplomatique, il a souligné l’importance de la prochaine réunion du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au renouvellement du mandat de la MINURSO. « Nous comptons sur la sagesse de Sa Majesté le Roi et sur la coopération de toutes les parties concernées, y compris l’Algérie, avec laquelle les États-Unis entretiennent d’excellentes relations », a-t-il indiqué.
Masad Boulos a d’ailleurs évoqué une récente visite à Alger, où il a rencontré le président algérien. Selon lui, l’entretien a été « constructif », traduisant « une volonté commune de renforcer la paix et de trouver une issue durable à ce dossier ».
Il a ajouté que « l’Algérie souhaite, elle aussi, renouer avec le Maroc et bâtir une relation basée sur la confiance, le respect mutuel et les intérêts partagés », estimant que « les deux peuples sont unis par l’histoire, la géographie et des valeurs communes ».
Évoquant la longévité du conflit, le conseiller américain a rappelé que « près de cinquante ans se sont écoulés » depuis son déclenchement. « Il est temps, a-t-il insisté, d’y mettre un terme définitif et de tourner la page pour bâtir un avenir de stabilité et de prospérité dans la région ».
En conclusion, Masad Boulos a salué l’engagement des partenaires européens des États-Unis, notamment la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Union européenne, affirmant : « Nous sommes aujourd’hui plus optimistes que jamais quant à la possibilité de parvenir à une solution juste, durable et bénéfique pour toutes les parties ».