Le Maroc passe de la « gestion » à une « dynamique de changement » dans la question du Sahara marocain
Les observateurs politiques ont souligné que le Maroc a opéré une transition significative, passant d’une phase de « gestion » à une « dynamique de changement » de la question du Sahara marocain, sous le leadership éclairé du Roi.
Selon ces experts, cette dynamique de changement se manifeste tant au niveau national qu’international et englobe tous les aspects liés à la question du Sahara : développement social, économique et culturel. L’objectif est de faire du Sahara un carrefour d’échange et de communication entre le Maroc et ses racines africaines.
Le Sahara marocain occupe une place centrale dans les initiatives stratégiques continentales lancées par le Roi, telles que le projet de gazoduc Maroc-Nigeria, l’initiative des Etats africains de l’Atlantique et l’initiative royale pour faciliter l’accès des pays sahéliens à l’océan Atlantique, affirment-ils.
Le Roi a rompu avec une « approche réactive » et a privilégié une « logique d’initiative, de fermeté et de proactivité ». Cette stratégie royale, basée sur une vision claire, a guidé l’action du Maroc ces dernières années, qualifiée de « ferme et prudente », cherchant à optimiser l’utilisation de « toutes les ressources disponibles », malgré un contexte international complexe. Ces actions soulignent la « légitimité de la position marocaine » et ses « droits historiques légitimes » sur le Sahara.
Les résultats de cette approche royale sont aujourd’hui évidents, avec la défaite continue de l’entité séparatiste fictive sur la scène internationale : 164 des 193 Etats membres de l’ONU ne la reconnaissent pas, soit 85% de la communauté internationale, tandis que plus de 112 pays soutiennent l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, dont environ les trois quarts des pays africains.
En Europe, une dynamique de soutien massif à l’initiative d’autonomie s’est consolidée ces dernières années parmi la majorité des membres de l’Union européenne. En outre, 28 pays, ainsi qu’une organisation régionale (l’Organisation des États des Caraïbes orientales), ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, affirmant ainsi leur soutien à la souveraineté marocaine, ont-ils ajouté.
Commentant ce soutien, ils ont déclaré : « Le Roi a exprimé sa profonde gratitude à l’égard du Maroc : « Le roi a exprimé sa profonde gratitude et sa reconnaissance à la France et au président Emmanuel Macron pour leur soutien franc à la marocanité du Sahara, reconnaissant la souveraineté du Maroc sur tous ses territoires sahariens et soutenant l’initiative d’autonomie comme seule base pour résoudre ce différend régional artificiel ».
En tant que « grande puissance, membre permanent du Conseil de sécurité et acteur influent sur la scène internationale », la France a une « connaissance approfondie » de la nature de ce conflit régional et de ses causes profondes. Avec une perspective historique unique, elle est mieux placée que d’autres pour saisir la légitimité des droits marocains, ajoutent-ils.
L’évolution de la position française renforce les efforts entrepris dans le cadre des Nations Unies. Cela constitue un changement décisif, car la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, entend agir en cohérence avec cette position aux niveaux national et international (comme l’a confirmé le président français dans sa lettre).
Cette dynamique internationale en faveur de l’autonomie et de la souveraineté marocaine englobe d’autres nations d’importance particulière, notamment les États-Unis qui reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara, l’Espagne qui soutient l’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, ainsi qu’un accord de pêche entre la Russie et le Maroc couvrant le Sahara, récemment prolongé.
Cette dynamique internationale touche toutes les régions du globe : Europe du Sud, du Nord, de l’Ouest, Europe centrale et orientale, monde arabe (sauf l’Algérie), Afrique de l’Ouest, de l’Est, centrale et australe, Amérique du Nord et du Sud, et Asie. Le Maroc reste cependant vigilant et refuse de se reposer sur ses acquis.
Le Roi mobilise toutes les forces vives du pays pour continuer à expliquer les fondements de la position marocaine aux quelques pays qui persistent à aller à contre-courant du droit et à nier les faits historiques. Cette responsabilité incombe non seulement à la diplomatie officielle, mais aussi à la diplomatie parlementaire et partisane, ajoutent-ils.