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Le 60e anniversaire de la libération de l’Afrique : SM Mohammed V; Hassan II et Mohammed VI; des souverains au service de la libération du continent africain

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Le Royaume du Maroc a célébré, jeudi, la « Journée internationale de l’Afrique », coïncidant avec le 60ème anniversaire de la création, de l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui Union africaine) le 25 mai 1963, dans un contexte marqué par les défis croissants que connaît le continent africain, tels que la sécurité, le développement et d’autres questions qui nécessitent davantage d’efforts et de coopération pour atteindre les objectifs stratégiques de l’Union, des défis qui requièrent un engagement fort de la part des pays africains, à l’instar de la présence forte et fiable du Maroc sous la conduite du Roi Mohammed VI.

Pour relever ces défis, le Maroc a poursuivi son action au sein de l’Organisation africaine, en intensifiant les actions dans les différents domaines de coopération avec les pays africains, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour une action africaine commune.

À cette occasion, Rabat a organisé une journée exceptionnelle pour célébrer le 60e anniversaire de la libération du continent africain, en présence du ministre des affaires étrangères Nasser Bourita, du ministre de la santé et de la protection sociale Khaled Ait Taleb, du porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas, du haut-commissaire aux anciens combattants de la résistance et aux membres de l’armée de libération Mustapha El Ktiri, ainsi que de plusieurs ambassadeurs de pays africains et d’un groupe de diplomates et de fonctionnaires.

Ministre Bourita : Le Maroc place l’intégration africaine et la coopération Sud-Sud au cœur de sa politique étrangère

« Le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, place l’intégration africaine et la coopération Sud-Sud au cœur de sa politique étrangère », a déclaré Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, dans un discours prononcé à cette occasion.

« Notre perspective d’avenir pour l’Afrique est au cœur de la vision royale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, telle que réaffirmée lors du vingt-neuvième sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine », a dit M. Bourita, notant que « depuis longtemps, le Maroc, de par son appartenance à l’Afrique, respire et rayonne et vit ses identités multiples sur les plans culturel, religieux et régional ».

Le Royaume, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, mobilise également toutes ses énergies et ses efforts, et met son expertise au service de projets structurés, a dit M. Bourita, citant à cet égard le projet de gazoduc Afrique-Atlantique reliant le Nigeria et le Maroc à travers les pays de l’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’un système fluide et pratique d’approvisionnement en engrais développé par le Royaume pour répondre aux besoins des agriculteurs africains, ce qui promet de meilleurs rendements et un renforcement de la sécurité alimentaire.

Ministre Bensaid : Le Maroc a été l’un des pays fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine

Pour sa part, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, M. Mohamed Mehdi Bensaid, a indiqué, dans une allocution à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine, que ces célébrations sont une occasion pour honorer les fondateurs de l’Union Africaine, rappelant que le Maroc a été l’un des pays fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, qui a été remplacée par l’Union Africaine.

Plusieurs rencontres ont été organisées ce mois-ci, dont la première conférence ministérielle africaine consacrée à la jeunesse qui s’est tenue à Rabat, a-t-il indiqué, rappelant que la capitale marocaine a été présentée pendant un an comme la première capitale de la culture africaine.

Le Haut Commissaire El-Ktiri : La célébration de la Journée de l’Afrique et du 60e anniversaire de la libération du continent est un hommage à notre histoire commune.

Le Haut Commissaire aux anciens combattants de la résistance et membres de l’armée de libération, Mustafa El Ktiri, a déclaré que la célébration de la Journée de l’Afrique et du 60ème anniversaire de la libération du continent est un hommage à « notre histoire commune, à ses créateurs et aux premiers pionniers qui ont bien œuvré pour la fierté, la dignité et l’unité de l’Afrique ».

Il a souligné que l’histoire témoigne du fait que le Royaume du Maroc a pris l’initiative, au lendemain de son indépendance, d’activer la dimension africaine à travers le projet pionnier et émancipateur voulu par Sa Majesté feu Mohammed V à travers son empressement à accueillir, en janvier 1961, la Conférence de Casablanca et sa création du « Groupe de Casablanca » d’orientation libérale et révolutionnaire pour définir une politique africaine commune sur les questions soulevées à l’époque sur la scène africaine et internationale, consacrer l’unité politique et l’intégration économique, politique et sociale sous le slogan du « panafricanisme ».

Le président de l’Union africaine, M. Assoumani : Cette célébration a été l’occasion de tirer les leçons de nos échecs et de nous tourner vers l’avenir.

Le Président de l’Union africaine et Président des Comores, Azali Assoumani, a déclaré : « Je voudrais vous inviter à observer une minute de silence à la mémoire des pères fondateurs de notre Organisation. Nous les remercions vivement pour le précieux héritage qu’ils nous ont légué et que nous devons préserver avec toute notre ardeur, pour le bien des générations futures.

La célébration de cette année, organisée sous le thème « L’Afrique, notre avenir », est l’occasion de faire le point sur ce chemin de vie, de célébrer nos réalisations, mais aussi et surtout de tirer les leçons de nos échecs, de nous tourner vers l’avenir et d’offrir des perspectives prometteuses à nos peuples bien-aimés.

Ambassadeur Youssifou : L’interdépendance, la souveraineté et l’émergence de l’Afrique passent par son intégration

« L’interdépendance, la souveraineté et l’émergence de l’Afrique passent nécessairement par son intégration, à travers la mise en œuvre de grands projets multilatéraux communs dans tous les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de la pharmacie, de la science, de la technologie et de l’économie », a déclaré le doyen du corps diplomatique africain et ambassadeur du Cameroun au Maroc, Mouhamadou Youssifou

M. Youssifou a rappelé les grands projets lancés par le Maroc sur le continent, saluant les « bases solides » de la coopération du Royaume avec les pays africains.

Alphonse Zozime Tamekamta : Sa Majesté le Roi souhaite voir l’Afrique évoluer fortement vers un avenir radieux et durable

Sa Majesté le Roi Mohammed VI tient à ce que l’Afrique évolue fortement vers un avenir radieux et durable, a affirmé l’universitaire camerounais Alphonse Zozime Tamekamta, ajoutant que le Roi ne cesse d’exprimer son vif désir de voir l’Afrique évoluer fortement vers un avenir radieux et durable, raison pour laquelle Sa Majesté fait de la coopération Sud-Sud, sans entraves et équitable, le pivot de la réalisation de l’unité africaine.

Dans ce contexte, le chercheur camerounais a décrit le partenariat maroco-africain comme étant fondé sur des bases « responsables et durables », reposant sur un véritable cadre de développement partagé centré autour des individus.

Ambassadeur Sbihi : L’Afrique a désormais le droit d’être fière de sa place sur la scène internationale

L’ambassadeur de Sa Majesté au Gabon, Abdellah Sbihi, a déclaré jeudi que l’Afrique a le droit d’être fière de sa place sur la scène internationale.

S’exprimant en sa qualité de doyen du groupe des ambassadeurs africains accrédités auprès de la République gabonaise, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’Afrique, M. Sbihi a souligné que « le chemin parcouru sur la voie de l’intégration et du développement est très important, notant que l’Afrique peut aujourd’hui être fière de la place qu’elle occupe sur l’échiquier international ».

Il a ajouté que le continent peut également être fier du niveau de développement atteint grâce au travail de ses fils, armés d’optimisme et de sérieux, qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie sur le continent.

A cette occasion, le diplomate marocain a relevé que la date du 25 mai incarne la réalisation du rêve des pères fondateurs et l’aboutissement de leur combat pour faire de l’Afrique un continent intégré, uni et prospère où règnent la paix et la sécurité.

El Ouardi : L’Algérie doit revenir à la conscience et cesser de violer les principes du droit international public et d’accueillir des milices terroristes sur son territoire.

« Le Maroc parie déjà sur son intégrité territoriale, mais pas au détriment des pays africains, mais au contraire, il consacre par sa diplomatie ouverte sa volonté d’entendre la voix de la légitimité et d’affronter les entités séparatistes qui tentent de faire basculer la région dans des débats indispensables », a déclaré M. Ouardi.

« La jurisprudence ayant établi le droit du Maroc sur son Sahara, la partie algérienne doit avant tout revenir à la raison et cesser de violer les principes du droit international public et d’accueillir des milices terroristes sur son territoire », a conclu M. Ouardi.

Dkhil : Il faut corriger les erreurs et écarter cette entité fictive des institutions de l’Union africaine

L’ancien dirigeant du Front Polisario, Bachir Dkhil, a salué le rôle du Maroc en Afrique, affirmant que « la meilleure preuve du rôle important du Maroc en Afrique est la signature de plus de 1000 accords bilatéraux avec un certain nombre de pays, en plus des grands projets qu’il réalise à travers le continent ».

Concernant l’appartenance d’une entité fictive à la confédération, le même déclarant a souligné qu’il n’est pas raisonnable qu’un mouvement soit situé sur le territoire d’un autre Etat souverain et reconnu comme Etat membre d’une organisation régionale ».

« Les pays africains ont pris conscience de ce fait », a déclaré M. Dkhil, soulignant la nécessité de « corriger les erreurs et d’écarter ce mouvement des institutions de l’Union africaine, car les mouvements armés ne peuvent pas se transformer en Etats et ne peuvent que se représenter par eux-mêmes ».

 

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