Il parait que le 16è congrès du front du Polisario n’arrive pas toujours à un consensus concernant l’élection d’un nouveau secrétaire général quoique Brahim Ghali réaffirme sa position d’être réélu pour un deuxième mandat.
En effet, depuis le vendredi, les discussions autour de la réélection de Brahim Ghali, actuel chef de la junte séparatiste du Polisario et soutenu par Alger ou la nomination de son seul rival Bachir Mostapha, se sont clôturées par un report d’une semaine. Des élections sous plusieurs divergences entre les candidats à savoir Bachir Sayed, voix de la jeunesse qui aspire à un nouveau message et à une nouvelle situation plus digne et plus humaine. A cet effet, Bachir Sayed a vivement critiqué le rapport présenté par le dirigent de la RASD, le qualifiant d’un vrai échec au niveau du blocus frontalier d’Al Gargarat suite à l’intervention des Forces armées royales du Maroc qui ont pu chasser les milices et reprendre contrôle de la zone frontalière.
L’autre candidat qui a été considéré comme l’homme parfait pour occuper le poste de secrétaire général est Oubi Bouchraya Bachir, représentant de la RASD à Bruxelles et qui a déposé sa démission à cause d’un conflit entre lui et Bachir autour des méthodes et visions à adopter au sein de l’organisation. A noter que Oubi Bouchraya Bachir a occupé plusieurs postes dans différents pays du continent et a fini par se destituer.
C’est donc une lutte acharnée pour le pouvoir entre des rivaux que ne cessent de semer la haine contre le Maroc, bénéficiant de l’aide algérienne qui fait tout pour déstabiliser la paix dans l’Afrique du nord. Enfin deux candidats sont sur la liste et on doit s’attendre à une réponse définitive d’un congrès marqués par des dissensions internes et preuves aussi d’une instabilité et d’un affaiblissement continue de la RASD face au soutien de la légitimité du Maroc sur ses territoires par plusieurs pays et organisations à l’échelle continentale et mondiale.
Une poignée de séparatistes qui rêvent d’un État autonome et refusent de regarder la réalité en face d’un Sahara en pleine prospérité et développement à tous les niveaux depuis sa récupération en 1975 par le Royaume du Maroc.