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La conférence des présidents de la Chambre des conseillers tranche le différend sur la prise de parole lundi prochain

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Des tensions sont apparues au sein de la Chambre des conseillers suite à la décision du bureau de ne pas mentionner les sujets des demandes de prise de parole transmises au gouvernement. Cette décision a été vivement critiquée par la Confédération Démocratique du Travail (CDT), qui y voit une volonté de restreindre la liberté d’expression des parlementaires et d’éviter au gouvernement de se confronter à des questions dérangeantes.

Le 28 mai, lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, la conseillère Fatima Zougagh, du Groupe de la Confédération démocratique du travail a dénoncé le refus du gouvernement de répondre à une demande de prise de parole portant sur la crise des étudiants en médecine et en pharmacie. Elle a rappelé que le règlement intérieur de la Chambre stipule clairement l’obligation de mentionner les sujets des demandes de prise de parole.

La CDT a accusé le gouvernement de « mépriser l’institution législative et l’opposition » en refusant de répondre à cette demande. Elle estime que la décision du bureau de la Chambre de ne pas mentionner les sujets des demandes de prise de parole vise à limiter le contrôle parlementaire de l’action gouvernementale et à éviter que des sujets sensibles ne soient abordés en séance plénière.

Le bureau de la Chambre des conseillers a rejeté les critiques de la CDT, affirmant que la demande en question avait été discutée et qu’il avait été convenu de la renvoyer à la conférence des présidents pour un examen approfondi. Le président de la séance, Fouad Kadiri, a appelé à éviter les « polémiques stériles » et a rappelé que le bureau dispose d’une certaine marge de manœuvre dans l’interprétation du règlement intérieur.

La question de la mention des sujets des demandes de prise de parole à la Chambre des conseillers suscite des tensions entre la majorité et l’opposition. La CDT maintient ses critiques et appelle à un respect strict du règlement intérieur de la Chambre. Le bureau de la Chambre, quant à lui, se défend de toute entrave à la liberté d’expression des parlementaires et souligne sa volonté de garantir un débat parlementaire constructif.

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