Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis en novembre 2024 a ravivé les espoirs du Maroc concernant l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla, une initiative annoncée en 2020 mais restée en suspens sous l’administration Biden. La reconnaissance par Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara marocain avait marqué un tournant historique dans les relations bilatérales, et sa réélection est perçue à Rabat comme une opportunité de renforcer ces liens.
En 2020, l’administration Trump avait reconnu la souveraineté du Maroc sur son Sahara, une décision saluée par Rabat. Cette reconnaissance s’accompagnait de la promesse d’ouvrir un consulat américain à Dakhla, une ville stratégique située au sud du Maroc. Cependant, cette initiative n’a pas été concrétisée sous l’administration Biden, laissant le projet en suspens.
Avec le retour de Trump au pouvoir, le Maroc espère voir ce projet aboutir. L’ouverture d’un consulat à Dakhla serait non seulement un geste symbolique fort, mais aussi un levier pour attirer des investissements américains dans cette région, notamment dans les secteurs de la pêche, de l’énergie renouvelable et du tourisme.
Toutefois, des incertitudes subsistent quant à la priorité que l’administration Trump accordera à ce dossier. Les analystes estiment que le président américain pourrait être davantage concentré sur d’autres enjeux internationaux, notamment au Proche-Orient et dans ses relations avec la Chine.
Néanmoins, la réélection de Trump est perçue au Maroc comme une opportunité de renforcer les relations bilatérales et de concrétiser des projets stratégiques en suspens. Le royaume chérifien espère que cette nouvelle dynamique permettra d’avancer sur des dossiers clés, dont l’ouverture du consulat à Dakhla, consolidant ainsi la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara.